Des chercheurs alertent sur la présence de nanoparticules cancérigènes dans les produits alimentaires industriels

Une étude parue au début de l’année indique que le colorant E171 est source de danger à la consommation. Les chercheurs lancent l’alerte sur les nanoparticules contenues dans les additifs et tentent de faire la lumière sur ce qui est en réalité un véritable scandale sanitaire.

La présence des nanoparticules dans les additifs alimentaires inquiète depuis la parution d’une étude menée par des chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et du Centre de recherche en toxicologie alimentaire Toxalim, relayée par Libération en janvier 2017 dans un article intitulé « Des bonbons fourrés aux nanoparticules ». Un de ces additifs est particulièrement ciblé, à savoir le dioxyde de titane (E171) qui est classé comme un cancérigène probable depuis 2006. Il est présent dans la nature sous la forme de rutile, une espèce minérale.

Dans l’industrie de l’agroalimentaire, le dioxyde de titane est utilisé comme un colorant blanchissant et entre dans la fabrication de pâtisseries industrielles, mais également dans celle des dentifrices et de plus d’un millier d’autres produits. Il s’agit d’un additif nanométrique, soit d’une taille 10 000 fois plus réduite qu’un grain de sel et 50 000 plus fin qu’un cheveu ! Ce dernier est si petit que les chercheurs pensent qu’il pourrait détériorer l’ADN des cellules sans avoir besoin d’y pénétrer et évoquent le terme de « liaisons précancéreuses ». Ils ont mené des expériences sur des rats en leur administrant des doses de dioxyde de titane proportionnelles aux doses auxquelles un humain est susceptible d’être exposé.

E.Leclerc soutient la Fondation pour la Recherche sur Alzheimer

L’opération « une orchidée pour la mémoire », soutenue dans les centres E.Leclerc du 19 au 30/9 va financer des projets de recherche visant à améliorer la détection précoce de la maladie .

Il faut savoir que ce genre d’additif est toujours accepté par les autorités de l’Union européenne alors qu’il s’agit ici d’une sérieuse question de santé publique et que les preuves sont de plus en plus formelles contre ces substances.

Voici un court reportage sur la question diffusé par France 3 et relayée sur Facebook par Permavenir :

Sources : PositivR – Libération

via Des chercheurs alertent sur la présence de nanoparticules cancérigènes dans les produits alimentaires industriels | Le Blog de la Résistance

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