Allemagne : selon le ministère de l’Intérieur, 92 % des « antifas » habitent encore chez maman
Le nombre des délits avec violence des antifas augmente : entre 2009 et 2013 il y a eu en tout 1 523 faits avérés, plus du double de la période 2003-2008. « La grande majorité des délits politiques avec violences sont issus de la scène politique de gauche », a déclaré le sénateur Frank Henkel (CDU).
Les services du ministère de l’Intérieur ont établi le portrait moyen des auteurs de ces faits, que Bild dévoile en exclusivité : c’est un homme jeune, qui a entre 21 et 24 ans, qui n’a malgré son niveau scolaire le plus souvent aucun travail, et 92 % d’entre eux vivent encore chez maman.
D’autres informations à propos des auteurs de ces actes :
Parmi les 873 suspects appréhendés, il y a une proportion de 84 % d’hommes, donc 16 de femmes, et 72 % d’entre eux ont entre 18 et 29 ans.
Les 9 dixièmes d’entre eux ne sont pas en couple.
Un sur deux vient du quartier de Kreuzberg ou de Neukölln, 34 % n’ont pas dépassé le niveau de la seconde, 29 % ont le niveau du Bac. Un tiers est chômeur.
Un sur dix a commis plus d’un acte délictueux, l’un en a même commis 12. Quatre sur dix étaient des multirécidivistes.
Voici leurs délits
Dans 95% des cas, ce sont des violences sur des biens publics, sur des personnes, des incendies et de la résistance aux forces de l’ordre.
La plupart des faits ont eu lieu dans les quartiers de Friedrichshain, Kreuznberg et du Centre (à 58 %), dont plus de la moitié au cours de manifestations.
Entre 2009 et 2013 ces radicaux de gauche ont commis 11 tentatives d’assassinat et deux homicides.
Qui sont leurs victimes ?
902 de ces délits sont dirigés contre des personnes (soit 59 %), les quatre cinquièmes contre des policiers.
15 % contre des extrémistes de droite.
En ce qui concerne les atteintes aux biens, l’incendie de véhicule vient en tête des délits avec 62 % d’entre eux. Dans 58 cas ce sont des véhicules de police qui ont été incendiés.