Le Pr Christopher Exley, scientifique de renom et spécialiste international de l’aluminium, est devenu « l’homme à abattre » car il a osé s’intéresser de près à la toxicité de cet adjuvant dans les vacsains. Nous relayons aujourd’hui un article d’Hypatie, justement intitulé « Autopsie d’un assassinat scientifique », qui décrit dans le détail cet incroyable scénario de destruction de la connaissance académique mondiale.
L’aluminium est reconnu comme (neuro)toxique, les études internationales ne laissent plus de doute à ce sujet. Son absence dans les déodorants ou les capsules de café est même devenue un argument publicitaire.
À l’origine de cette prise de conscience générale : un réseau international de chercheurs regroupés notamment autour du Professeur Christopher Exley, dénommé Monsieur Aluminium par ses pairs. Tous les deux ans, ils se retrouvent pour des « Keele Meeting » afin d’échanger sur leurs travaux et faire ainsi avancer les connaissances scientifiques. Keele, du nom de l’université anglaise où officie le Pr Exley depuis près de 40 ans.
Mais voilà… Le Pr Exley a eu le malheur de mettre son nez dans un domaine interdit : les adjuvants des vacsains. Peu importe son indiscutable compétence, sa droiture exemplaire, son humanité profonde, que nous — association de patients — connaissons bien. Il y a de l’aluminium dans nombre de vacsains, dont ceux injectés aux enfants de moins de 2 ans, cela pourrait-il se révéler dangereux ? Pas le droit de s’y intéresser…
Pour avoir notamment indiqué en 2017, lors d’un colloque au Sénat Français, que le cerveau de personnes autistes décédées contenait les doses d’aluminium les plus importantes qu’il ait jamais vues, le Pr Exley est subitement devenu l’homme à abattre. Un dangereux antivax, comme on dit maintenant pour éviter toute discussion, toute réflexion…
Un article dans le Guardian, paru début février, le brocarde à ce titre. Sans aucun élément de preuve, sans aucune étude de ses travaux, qui ont débouché sur plus de 200 publications dans des revues à comité de lecture.
Le doyen de l’Université de Keele s’émeut de cette mauvaise publicité, et coupe aussitôt tous les robinets qui permettaient au groupe du Pr Exley de fonctionner (plus d’accès aux financements extérieurs à l’Université, fermeture de son site qui présentait ses travaux, etc.).
C’est la mort à très court terme de ses activités…
Nous relayons aujourd’hui l’article d’Hypatie, justement intitulé « Autopsie d’un assassinat scientifique », et paru lundi 8 mars sur le site de l’AIMSIB. Elle décrit dans le détail cet incroyable scénario de destruction de la connaissance académique mondiale.
Des voix s’élèveront-elles en France, en Europe, dans le monde, pour soutenir la liberté de la recherche et protéger les lanceurs d’alerte qui pensent « santé des populations » avant de se préoccuper de leur carrière ?
Lire l’article d’Hypatie
Biographie du Pr Christopher Exley :
Le Professeur Christopher Exley est professeur de biochimie inorganique au Centre Birchall, Université Keele, Staffordshire, Royaume-Uni. Il est aussi professeur honoraire à l’UHI, University of the Highlands and Islands, Millennium Institute.
Le Pr Exley est biologiste, avec un doctorat en écotoxicologie sur l’aluminium. Sa carrière dans la recherche, depuis 1984, a mis l’accent sur un paradoxe intrigant : « En quoi le troisième élément le plus abondant de la croûte terrestre (l’aluminium) est-il non-essentiel et largement hostile à la vie ? ».
Élucider ce mystère a nécessité des travaux de recherche dans des domaines multiples, depuis la chimie inorganique de base jusqu’à la disponibilité biologique de l’aluminium chez l’homme.
Le Pr Exley s’intéresse également à l’élément silicium qui, comme deuxième élément le plus abondant de la croûte terrestre, est également presque dépourvu de fonction biologique. Une fonction possible du silicium est de maintenir l’aluminium hors du système biologique. Ce domaine d’étude constitue une grande partie de la recherche du Pr Exley.