La section Santé d’Égalité & Réconciliation réunit des professionnels actifs couvrant à peu près tous les secteurs de la santé (praticiens médecins ou non médecins, journalistes, auteurs, chercheurs) qui se donnent pour ambition d’être les sentinelles des dérives du système de soins moderne. La section Santé se veut aussi un outil pragmatique présentant des solutions concrètes pour rester en bonne santé.
Peu de procédé thérapeutique ont, depuis le XIXème, suscité autant de controverses et de débats enflammés que celui de la vaccination. Mais en privé uniquement, ou de façon souterraine. Car officiellement il n’y a pas de débat. Les écoliers apprennent encore et toujours que Pasteur, le père de la vaccination a sauvé le petit Joseph Meister de la rage. Qu’importe si tout est faux dans cette dernière phrase. Le chien n’était pas enragé, et quand bien même il l’aurait été, la maladie ne se transmet que dans environ 10 % des cas. Bien loin de la rigueur scientifique à laquelle ils se réfèrent sans cesse, les ministres successifs alimentent le mythe, nourrissent la peur, empêchent tout vrai dialogue en dévalorisant les « vaccino-sceptiques ». À les entendre, la vérité est d’un côté, les allumés de l’autre ! Le scénario s’accélère depuis plusieurs mois, avec rebondissements particulièrement nombreux et signifiants.
Rappel des faits
L’obligation vaccinale en France concernait jusqu’à présent uniquement le DTP (le vaccin trivalent Tétanos-Diphtérie-Polio), à administrer aux enfants avant l’âge de 18 mois. La législation est différente d’un pays à l’autre, mais jusqu’à présent la balance penchait plutôt du côté du libre choix parental. En effet des pays comme l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, la Suède, la Norvège, la Finlande, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande ou le Royaume Uni ont opté pour une liberté vaccinale totale, accompagnée seulement de recommandations officielles. La liste n’est pas exhaustive, car d’autres pays se contentent d’une obligation pour les professions à risque, laissant le libre choix au reste de la population. Ce DTP, au prix raisonnable de 6 euros et remboursé en totalité, souffrait d’un problème d’approvisionnement chronique depuis longtemps. En revanche, les pharmacies disposaient sans problème des vaccins d’une, deux ou trois valences supplémentaires, combinant de ce fait vaccins obligatoires et non obligatoires dans un même produit, dont les plus chers coûtent quand même jusqu’à près de 50 euros. Big pharma avait tout intérêt à organiser sciemment la pénurie du DTP au profit de ces vaccins multivalents. Cela revenait d’une part à pousser à la consommation, et d’autre part à imposer de fait une vaccination plus large que le cadre légal. En attendant l’hypothétique retour du simple DTP, les médecins prescrivaient ces multivalents, ce que les parents acceptaient par facilité ou par ignorance. Mais des familles organisées en association, avec le soutien médiatique de personnalité comme le professeur Joyeux sont montées au créneau en demandant que l’application de la loi soit rendue possible par un réapprovisionnement des pharmacies en DTP. Cette démarche a eu un bon écho auprès du grand public puisqu’une large pétition soutenue par de nombreuses associations a rassemblé plus d’un million de signatures. Et elle a abouti en février 2017. En effet, le Conseil d’État a donné raison aux plaignants et a enjoint l’État de demander aux laboratoires pharmaceutiques de fournir les vaccins qui correspondent à l’obligation vaccinale.
Pourtant, six mois après rien n’est fait. Les politiques n’ont pas bougé une oreille. L’ex-ministre de la Santé Marisol Touraine, face aux remises en question de plus en plus audibles des français, avait tergiversé en lançant sa Concertation citoyenne sur la vaccination, une opération de communication dont l’objectif avoué et formulé était de « renforcer la confiance des français dans la vaccination, en répondant de façon transparente à leurs inquiétudes et préoccupations ». Un angle d’attaque idéologique donc, laissant peu de place à la science ou à la statistique. Ni même à la contestation, puisque la Concertation citoyenne avait refusé d’auditionner REVAHB, l’association des victimes de l’Hépatite B, dont on ne peut pourtant nier leur connaissance d’un aspect essentiel du problème, pour le vivre dans leur chair au quotidien. Même le journal Le Monde, pourtant habitué à brosser dans le sens du poil, s’était gaussé de cette initiative faussement démocratique.
Ces nombreux travers ont d’ailleurs conduit le secrétaire national de la Conférence sur la santé, Thomas Dietrich, à démissionner avec fracas :
« La démocratie dans le domaine de la santé n’est qu’une mascarade montée par les politiques ».
Sa lettre ouverte, facilement retrouvable sur le net démontre la supercherie de façon très détaillée. Le rapport final présidé par le pédiatre Alain Fischer, dont il faut rappeler qu’il cumule de nombreux liens avec l’industrie pharmaceutique, avait été rendu le 30 novembre 2016. En filigrane, le rapport recommandait le passage en force. L’équation était ainsi posée :
⦁ Le libellé : A) L’industrie vaccinale fait de larges profits. B) Les familles réclament le seul DTP et sont dans leur droit. C) Les politiques rechignent à déplaire aux industriels qui les financent.
⦁ La solution : Les politiques doivent changer la loi, puisqu’élargir l’obligation légale supprime toute possibilité de contestation juridique.
Et c’est bien ce qui est en train de se passer. Car c’est maintenant officiel, notre ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé que les 11 vaccins dont 8 jusqu’à présent étaient facultatifs seront rendus obligatoires pour les nourrissons dès le 1er janvier 2018.
La bombe vaccinale
Mais la vaccination est un sujet très sensible, rendu explosif car au carrefour de lignes de tensions, particulièrement représentatives de notre société.
L’obligation vaccinale est un sujet tabou faisant en effet se croiser :
⦁ La question médicale du principe même de la vaccination et de la valeur scientifique des études sur lesquelles on s’appuie pour la cautionner ou la questionner ;
⦁ La question historique de l’épopée pasteurienne, de l’édification de mythe vaccinal et des mensonges grossiers qui l’accompagnent ;
⦁ La question technique des adjuvants et de ses graves répercussions sur la santé, qui prend souvent toute la lumière du débat en occultant le fond ;
⦁ La question politique du choix de l’obligation vaccinale en démocratie, dans un contexte général de désengagement grandissant de l’état ;
⦁ La question pénale des risques encourus par les familles refusant cet acte médical ;
⦁ La question légale du respect de la loi française qui protège la liberté de choix, l’intégrité physique et s’assure du consentement éclairé du patient ;
⦁ La question juridique de la bataille pour reconnaissance du statut de victime ;
⦁ La question éthique récurrente des conflits d’intérêt et de la collusion entre monde politique et monde marchand ;
⦁ La question économique de la manne financière du marché de la maladie étendue aux bien-portants ;
⦁ La question des relais médiatiques et de l’accès à l’information indépendante et contradictoire ;
⦁ La question de notre propre positionnement, de notre peur, et de la marge de manœuvre qu’il nous reste…
Alors, il faut commencer par le commencement. Les références systématiques du Premier ministre Édouard Philippe « au pays de Pasteur », « aux progrès médicaux » sont une caution de sérieux dans notre inconscient collectif. Est-ce que l’on remettrait en question que 2+2=4 ? Cela fonctionne depuis tant d’années ! Et pourtant…
Les mensonges ont le cuir épais :
Pasteur (1822-1895) et la victoire contre la maladie
Pasteur, c’est le symbole du progrès. Mais Pasteur n’est pas celui que l’on croit. C’est un voleur, un faussaire, un tricheur n’hésitant pas à maquiller des résultats d’expériences. C’est en revanche un très bon communiquant et un intriguant hors pair. Tout est faux dans Pasteur. C’est tellement vrai que des ouvrages entiers ont été consacrés à le démasquer. Suffisamment d’écrits parfaitement authentifiés en attestent, venant de proches comme Adrien Loir, ou de son collaborateur, le docteur Émile Roux. De nombreux auteurs, médecins ou historiens ont rétabli la vérité : le Docteur Éric Ancelet, Sylvie Simon, Philippe Decours et beaucoup d’autres. Ces faits sont connus d’une partie avertie du grand public qui a su passer entre les gouttes de la propagande pasteurienne. Malgré la qualité et le sérieux de ces ouvrages, ils n’ont pas eu l’écho médiatique mérité. Au contraire, la postérité continue de lui attribuer la paternité de découvertes qu’il n’a pas faites, voire même critiqué avant de se les attribuer. Il n’est même pas le père de la vaccination qui est en réalité Edward Jenner, un médecin anglais de la fin du XVIIIème, mais cela est bien la plus petite chose qu’on pourrait lui reprocher. Il manquait peut-être encore la caution de la science pour rendre la face menteuse de Pasteur irréfutable. Gerald Geison, historien des sciences de l’Université de Princeton a passé plus de 20 ans à étudier des documents de première main : les carnets de pasteur, et ses notes de laboratoire. Il a présenté le résultat de ses recherches et a conclu à l’imposture pasteurienne au Congrès de l’American Association for the Advancement of Science de 1993, conclusions reprises par The Observer, et Science dans la foulée. Il ne s’agit plus là d’un avis négatif ou contradictoire sur l’héritage de Pasteur, mais bien de faits scientifiques prouvés. [1].
Le (faux) symbole du succès vaccinal : l’éradication de la variole
L’éradication de la variole par la vaccination est une autre grande imposture. Après des décennies de lutte, et des campagnes vaccinales d’ampleur mondiale comme celle de 1962, l’OMS déclare avec satisfaction l’éradication de la variole en 1980. Mais, contrairement à ce que l’on entend encore parfois de la bouche même d’acteurs politiques, l’OMS a eu l’honnêteté d’écrire noir sur blanc dans son rapport que la disparition de la variole n’est pas due à la vaccination de masse, qui a été au contraire un échec cuisant. Car c’est l’inverse qui s’est produit : la vaccination de masse a bel et bien engendré une reprise des épidémies dans de très nombreux pays. Paradoxalement, il y a eu une très forte recrudescence de la maladie alors même que la couverture vaccinale était de l’ordre de 95 % comme c’était le cas en Inde ou au Brésil. Cette situation catastrophique et non attendue a poussé l’OMS à changer de tactique, en abandonnant la vaccination au profit d’une stratégie de surveillance/endiguement qui a bien fonctionné. En isolant les malades, et avec des mesures simples pour faire rempart à la propagation des germes, on est parvenu à faire échec à la transmission variolique. Soulignons le fait que ces mesures d’hygiène, parfaitement connues et applicables, pourraient avoir tendance à être négligées lorsque l’on se croit (à tort apparemment) protégé par une simple piqûre. Les fondations de la supposée réussite vaccinale sont, comme on le voit, construites sur du mensonge historique et statistique.
Un dogme en béton armé !
Personne ne pose la question de l’efficacité de la vaccination : il faut vacciner, point. Notre ministre précédente Marisol Touraine avait péremptoirement illustré ce raccourci de la pensée avec son « la vaccination, cela ne se discute pas ». Évidemment, un dogme a ceci de pratique qu’il n’a plus besoin de se discuter. Il est navrant (pour ne pas dire lassant) de lire, entretiens après entretiens, articles après articles, les mêmes phrases assénées comme des vérités. Les arguments avancés par les tenants de la vaccination, c’est-à-dire le monde politique, ses experts médicaux ainsi que la plupart des médias, n’ont pas changé depuis des années, contrairement à la lucidité grandissante du grand public qui s’y oppose avec raison. Pourtant, nous disposons de solides références scientifiques sur le sujet. Par exemple Michel Georget, professeur de biologie, auteur de L’apport des vaccination à la santé publique se base exclusivement sur des publications scientifiques et médicales, toutes sourcées pour étayer son propos. Mais il n’est jamais invité à débattre sur les grandes chaînes de télévision. Il est tout simplement boycotté. Nous allons voir que le dogme vaccinal est très éloigné de la vérité scientifique. Voici les trois arguments majeurs, qu’on finirait par croire tant on les a entendus :
⦁ Les vaccinations ont fait reculer maladies infectieuses et épidémies ;
⦁ Le pourcentage de non vaccinés fait courir un grand risque au reste de la population ;
⦁ Les accidents vaccinaux sont minimes et ne pèsent rien dans la balance bénéfice/risque.
Or, aucune de ces assertions n’est valable, ni sur le plan historique, ni sur le plan statistique. Quant à leur valeur médicale, il y aurait beaucoup matière à discussion. Voyons pour le premier dogme « les vaccinations ont fait reculer les épidémies ». En réalité, le lien entre vaccination et disparition des épidémies est très largement surestimé. Ce sont les conditions de vie en général, l’hygiène, la qualité de l’eau, l’alimentation qui en sont le principal acteur. Peter Duesberg, professeur de biologie moléculaire et cellulaire à Berkeley a dit à ce sujet avec humour :
« Les scientifiques et les médecins s’attribuent la gloire d’une évolution qui est due en réalité aux plombiers et aux paysans ! ».
Et pour preuve : certaines épidémies ont disparu sans aucune vaccination. Cela a été le cas dans le monde entier pour les grandes épidémies de peste noire ou de choléra. Toutes se sont éteintes sans intervention extérieure, et parfois du jour au lendemain, comme en 1348, où une des plus meurtrières épidémies de peste en France avait décimé plus de la moitié de la population. Cela a aussi été le cas pour la fièvre scarlatine, maladie qui n’a jamais bénéficié de vaccin, et qui s’est elle aussi arrêtée d’elle-même. La lèpre, qui existe toujours malheureusement dans certaines régions du globe, n’est plus qu’un épiphénomène et on ne parle plus d’épidémie. Pourtant la lèpre ne dispose pas non plus de vaccin pour être soignée.
Les épidémies se sont éteintes dans les pays n’ayant pas adopté de politique vaccinale du tout. « En 1945, la Hollande était le pays le plus touché par le fléau tuberculeux. En 1974, sans jamais avoir eu recours au BCG, la maladie y était totalement éradiquée. À l’inverse, le fléau tuberculeux reprenait partout où le BCG est encore pratiqué » pouvait-on lire dans le Bulletin statistique du ministère de la santé publique et de la Sécurité sociale de 1974. D’ailleurs la Hollande est restée le pays ayant le taux de mortalité le plus bas, toujours sans BCG.
Les épidémies n’ont pas repris dans les pays qui les ont abandonnées. L’histoire de la fin de la variole n’est pas un fait isolé. Mais les épidémies ont repris dans des pays à forte couverture vaccinale.
En effet, la presse médicale internationale n’a pas cessé d’attester que les épidémies se déclarent encore, et parfois de façon plus virulente dans des pays ayant une couverture vaccinale quasi-totale. Par exemple, les pays de l’Est qui ont une eu forte tradition vaccinale pendant des décennies, ont subi parallèlement une recrudescence de diphtérie et de poliomyélite, dans une version plus agressive encore.
En conclusion, pour reprendre un article de Sylvie Simon paru dans Nexus de janvier/février 2013, la disparition des maladies infectieuses n’est tout simplement pas le fait de la vaccination [2].
Ci-dessous un graphique [3] montrant que la chute des épidémies de rougeole est antérieure à la politique vaccinale.
La vaccination sauve-t-elle des vies, oui ou non ?
Pour répondre à cette délicate question, il convient d’avoir une vue d’ensemble. En effet, si un vaccin évite de contracter une maladie, c’est bien. Mais ce n’est pas suffisant, car on peut gagner sur un plan (éviter une maladie) et perdre sur un autre (en contracter d’autres que l’on n’aurait pas eues). On pourrait ainsi considérer la vaccination comme utile si elle permet une meilleure santé générale et si elle allonge la durée de vie.
Pour se forger une opinion, revoyons en premier lieu le principe vaccinal. Il se base sur trois postulats erronés de Pasteur formulés dans les années 1870, et que même un vaccinaliste acharné ne pourrait plus soutenir aujourd’hui :
⦁ Les microbes sont tous exogènes ;
⦁ Chaque maladie correspond à un pathogène spécifique dont on peut se prémunir grâce à un vaccin ;
⦁ L’immunité s’obtient grâce à la formation d’anticorps réactionnels aux antigènes du vaccin.
Par souci pédagogique, nous allons reprendre ces postulats un par un.
Premier point : nous hébergeons et cohabitons avec des microbes et des virus depuis toujours. Le virus « exogène » est une vision paranoïaque de la maladie, où l’on est sans cesse « attaqué » par de méchants ennemis. En réalité, les virus ne deviennent pathogènes que dans certaines conditions. Il est donc inutile de les éradiquer systématiquement, mais fondamental de chercher activement à conserver ces conditions d’équilibre qui sont celles de la santé. Cela demande une bonne compréhension du fonctionnement du système immunitaire. En effet, l’immunité du nouveau né, d’abord héritée de la mère, sera peu à peu remplacée par une immunité personnelle au gré des rencontres avec virus et microbe lors des maladies infantiles, qui ne devraient être considérées que comme des petites épreuves à dépasser pour un renforcement ultérieur. Il est une époque pas si lointaine où les maladies infantiles étaient attendues comme une période importante. Un enfant se relevait de sa maladie plus fort : il avait mûri et grandi.
Deuxième point : on ne peut plus défendre la théorie d’une origine uni-factorielle de la maladie. En réalité, la maladie est le résultat de nombreux facteurs. Il reste une confusion sciemment entretenue entre la cause de la maladie, et l’agent de la maladie. C’est comme si l’on assimilait le facteur à la mauvaise nouvelle. On peut effectivement trouver la présence d’un bacille, mais elle a été favorisée par certaines conditions (dénutrition, carence vitaminique, soucis émotionnels, dette importante de sommeil, ou longue période de stress au travail), que l’on peut appeler « causes ». Sinon comment expliquer que la famille du malade ou les infirmières ne contractent pas la maladie eux-mêmes ! Si chaque germe provoquait une maladie, il n’y aurait plus de vie possible. Ce postulat indéfendable sert les intérêts de l’industrie : l’équation une maladie/un médicament (encore mieux un risque de maladie/un vaccin) est une aubaine pour faire du chiffre. Tellement plus rentable financièrement que de prôner une meilleure hygiène de vie…
Et troisième point pour finir : il faut rappeler que les anticorps « naturels » acquis suite à une maladie sont plus nombreux et de meilleure qualité que les anticorps consécutifs à une vaccination. Et ils sont surtout acquis à vie, contrairement à la vaccination qui exige de nombreux rappels au cours d’une vie. L’immunité est définitive après une maladie. La nature est bien faite et très efficace dans sa gestion des risques ! Voilà pour les postulats pasteuriens. Mais il y a pire.
Dégâts collatéraux non prévus par les vaccinalistes
Le public sait assez bien depuis les fameuses campagnes « les antibiotiques, c’est pas automatique » les dangers du recours systématique aux antibiotiques. Comme quoi, on peut se tromper en médecine ! En effet, les antibiotiques court-circuitent le système immunitaire en libérant l’organisme de la responsabilité de combattre l’agent infectieux. Il perd ainsi l’occasion de graver dans sa mémoire la formule d’anticorps spécifiques pour batailler plus efficacement contre de futurs agents microbiens. Mais ils favorisent aussi l’adaptation et la résistance des agents pathogènes. Il en va de même avec la vaccination. Certains chercheurs pensent que les souches vaccinales sont susceptibles d’engendrer des modifications bactériennes que l’on n’est pas sûr de bien maîtriser, et qui expliqueraient ces flambées épidémiques sous couverture vaccinale quasi-totale que l’on n’avait pas prévues. [4].
De nombreux médecins ont constaté et témoigné au fil du temps la faillite du principe même de la vaccination :
« Dans plusieurs pays en voie de développement, on s’était imaginé qu’avec une seule campagne de vaccination, on arriverait à résoudre le problème. Or, dans plusieurs de ces pays, la fréquence de ces maladies a augmenté, allant même jusqu’à quintupler depuis la vaccination ». [5]
Considérons maintenant le rapport entre la vaccination et son impact sur le taux de mortalité infantile. Il devrait la faire baisser en théorie. Mais l’histoire vaccinale japonaise est un contre exemple très instructif. En effet, le Japon a remonté l’âge minimum pour la vaccination en 1975, qui est alors passé de 3 ou 5 mois à 2 ans. La mortalité infantile du pays aussitôt chuté, comme le montre le schéma ci-après, jusqu’à prendre la troisième place du taux le plus bas de tout le monde occidental.
Ainsi il y a un lien entre la baisse de la mortalité infantile et l’abandon de la vaccination précoce, avant l’âge de deux ans. En comparaison, le taux de mortalité infantile des États-Unis à l’époque était au 33ème rang. [6].
La vaccination, un « crime contre l’immunité »
À l’opposé de cet interventionnisme médical, aux conséquences parfois très fâcheuses, il existe une approche plus globale que symptomatique, basée sur la notion de renforcement du terrain. Tout comme en agriculture, un terrain s’entretient, car sur un terrain dégradé, la maladie s’installe plus vite. Notre terrain, c’est à la fois l’état de santé global, et ce qui le caractérise, car nous ne sommes pas identiques ni égaux sur ce plan là non plus. Si le responsable de la maladie n’est pas à l’extérieur (la méchante bactérie), le responsable principal du rétablissement de la santé est quant à lui bien à l’intérieur : c’est notre système immunitaire. C’est ce qui se passe lors du phénomène de la cicatrisation : si l’état général est bon, cela se fait tout seul. Soigner le terrain, c’est donc chercher à entretenir cette capacité naturelle de lutte, ou de la restaurer quand c’est encore possible. Or, si on peut renforcer un terrain, on peut aussi l’affaiblir, que ce soit par une mauvaise hygiène de vie ou par des « poisons » en tout genre : tabac, molécules chimiques, etc. Avant de se faire un avis sur la vaccination, il est donc important de savoir si ce procédé renforce ou affaibli le terrain et l’immunité. Qu’en est-il ?
Le vaccin stimule l’immunité humorale en augmentant la formation d’anticorps dans le sang. Ainsi la vaccination empêche les maladies aiguës de s‘exprimer. Pas toujours d’ailleurs, car il est extrêmement courant de contracter la maladie contre laquelle on a été vacciné. C’est vrai pour la variole, la rougeole, la diphtérie, la grippe, etc. D’ailleurs, il n’y a pas non plus de consensus sur l’utilité d’empêcher une maladie infantile aiguë de s’exprimer comme on l’a évoqué précédemment. Mais passons. En revanche, il faut bien comprendre que la fonction immunitaire du sang ne couvre que 10 % de l’immunité générale. Les 90 % restant de l’immunité sont assurés par l’immunité cellulaire. Or le vaccin détruit l’immunité cellulaire. C’est un des « poisons » possibles qui affecte le terrain. Et il est un principe immuable auquel on ne peut échapper : une perte d’immunité importante, tôt ou tard se répercute sur l’état de santé. C’est la tendance qu’illustrait une compilation statistique de l’état de santé des patients de Mayer Eisenstein, un pédiatre basé à Chicago aujourd’hui décédé. Mais en décembre 2010, une grande enquête a été lancée par le site allemand impfshaden.info et vaccininjury.info pour comparer la santé des enfants vaccinés de celle des non-vaccinés. Le résultat est sans appel [7].
Il y a donc bien « crime contre l’immunité », selon la formule bien choisie d’Isabelle Adjani, qui a assumé publiquement sa désobéissance à l’obligation vaccinale dans un plaidoyer anti-vaccin extrêmement bien argumenté.
Voyez plutôt.
Ce graphique du Children’s Medical Safety Research Institute montre l’explosion des maladies chroniques, de l’eczéma, des désordres neurologiques, de l’autisme, de hyperactivité, des difficultés d’apprentissage et des allergies des enfants vaccinés comparativement aux non-vaccinés.
Parmi les affections en hausse dans la population de vaccinés, le cas de l’autisme est extrêmement préoccupant. En effet, l’autisme est passé de trouble rare à maladie en forte hausse : dans les années 80, il frappait un enfant sur 10 000. Au début des années 1990, un sur 2 500. Aujourd’hui, nous en sommes à un pour 68.
Les adjuvants potentialisent les effets nocifs des vaccins
Comme si le tableau n’était pas encore assez sombre, le problème de la vaccination se complique depuis quelques années par l’utilisation d’adjuvants reconnus comme nocifs. C’est le cas du mercure et de l’aluminium en particulier, métaux considérés comme toxiques en médecine. Si le conservateur Thiomersal, contenant du mercure a finalement bien été retiré, on retrouve malheureusement encore la trace de mercure sous forme de nanoparticule dans plusieurs vaccins. L’aluminium, en revanche est toujours présent dans 60 % des vaccins, ce qui cause de nombreux effets délétères. Ces pathologies neuromusculaires, dont la tristement célèbre myofasciite à macrophages, ont été particulièrement étudiées par le Pr Gérhardi de l’hôpital Henri Mondor à Créteil. L’Afssaps de l’époque avait rendu public le rapport d’étude épidémiologique faisant le lien entre la présence d’aluminium dans la lésion histologique et l’injection des vaccins, mais… ne remettait pas en cause la balance bénéfice-risque des vaccins contenant un adjuvant aluminique !
Le professeur Joyeux quant à lui rappelle dans une lettre ouverte à notre ministre actuelle de la santé, que « beaucoup de produits adjuvants ont été essayés dans le but de stimuler le système immunitaire et de vacciner de plus en plus tôt ». Mais il pointe du doigt une logique défaillante en faisant remarquer à sa consœur cancérologue A. Buzyn qu’il ne viendrait à l’idée de personne d’utiliser ce métal toxique pour stimuler l’immunité des cancéreux. Pour finir, le formaldéhyde, classé cancérigène est quant à lui toujours présent. Ce qui signifie que dans la logique médicale actuelle, il est possible d’utiliser une substance cancérigène pour viser la préservation de la santé d’un bien portant.
Une objection, peut-être ?
L’alibi d’honorabilité du « moi, je ne suis pas contre les vaccins »
Il est indéniable que bon nombre de médecins, qui connaissent les dessous de la vaccination, n’ont pas toujours le courage de l’assumer publiquement. Interviewés par les média, ou face à l’institution, médecins et parents « informés », qui n’en pensent pas moins, se réfugient souvent derrière un discours lisse. C’est qu’il est dangereux en France en 2017 d’afficher certaines opinions : on pourrait passer pour un anti-vaccin fanatique, un naïf influencé par les réseaux sociaux, voire un complotiste. Être contre le principe vaccinal, c’est franchir la ligne jaune. C’est risqué. On peut se faire mal voir de la directrice de la crèche, compromettre le départ de son enfant en colonies de vacances. Il est courant que son opinion sur la vaccination soit notée sur le dossier médical, ou que la maman reçoive la visite de l’assistante sociale juste après une conversation avec la pédiatre de la PMI. Cela va même jusqu’à être menacé de signalement pour négligence. Et il est d’usage que les médecins qui signent des certificats de contre-indication soient entendus par le Conseil de l’Ordre. Non, vous ne rêvez-pas. Cela se passe réellement comme cela dans certains départements, notamment en Île-de-France. Alors, on biaise. Se positionner sur la question des adjuvants ou sur la maturité du système immunitaire (deux vrais sujets importants au demeurant) est une façon d’entrer dans le débat en ménageant ses arrières. Les adjuvants, c’est le politiquement correct de la contestation vaccinale. Avec l’inconvénient de noyer le poisson.
Du côté de la loi : les industriels chouchoutés
La réalité est la suivante : la loi française exonère les industriels de l’obligation de fournir des études préalables à l’AMM (Autorisation de mise sur le marché) pour les vaccins ! Comme si un vaccin était une substance de nature radicalement différente qu’un médicament. C’est une attitude inconsciente car très risquée : la sécurité des vaccins n’est absolument pas garantie. Passons sur le but d’une telle différence de traitement. Le résultat lui est certain : la perspective d’un marché mondial avec aucun autre garde-fou que la statistique aisément falsifiable qui impose une balance bénéfice-risque très peu contestée. D’autant plus que la multivalence complique la question de la responsabilité en cas d’accident. En effet, comment déterminer quel vaccin est réellement responsable ? Plus un vaccin contient de valences, plus on dilue la responsabilité, et plus il devient difficile d’attaquer l’État. Or, la sécurité des vaccins est un mythe. La vérité est qu’aucun vaccin n’est sûr à 100 %. C’est tellement vrai que le personnel médical scolaire autrichien a récemment refusé de vacciner les élèves pour éviter justement que les accidents vaccinaux dont ils seraient considérés comme responsables ne leur soient reprochés. Pourtant, l’argument marketing déployé est toujours le même : les vaccins sont toujours sans danger… jusqu’à la prochaine innovation, assortie en général d’une hausse du prix, claironnant au mépris de toute cohérence logique qu’il est « plus sûr » que le précédent.
En réalité, les témoignages des médecins sur le terrain ou d’instances officielles convergent pour dire que les effets secondaires sont minimisés. Et pire encore, exactement sur le même principe des interactions médicamenteuses, on ignore les potentielles interactions des cocktails de valences vaccinales.
Du côté des vaccinés en revanche, et ce jusqu’au 28 septembre dernier, les sanctions pour les parents refusant l’obligation vaccinale pouvaient aller jusqu’à 6 mois de prison et 3 750 euros d’amende, ce qui correspondait à une peine très lourde. Mais, dernier revirement en date, ces sanctions viennent d’être supprimées dans la dernière version du texte de loi d’Agnès Buzyn. Sans doute grâce à certaines associations comme l’Unacs qui combattent, non pas sur le versant de la science, mais de celui de la loi, et qui ont sans cesse remis au cœur des débats la loi Kouchner sur le droit des malades du 4 mars 2002, et les articles 16.2 et 16.3 du code civil. Mais si cela passe au premier abord pour un progrès, il n’est pas sans contrepartie. Car les enfants non-vaccinés se verront désormais refuser officiellement l’entrée en crèche ou à l’école.
Au final, on supprime un symbole d’injustice pouvant fédérer la résistance, mais on impose aux parents récalcitrants une réorganisation familiale et sociale quasiment héroïque, et à leur frais. Combien de famille pourront s’offrir ce luxe ? Il est plus que probable que, coincés entre double journée, épuisement professionnel et fin de mois difficile, le soulagement de rentrer dans le rang l’emporte sur la motivation d’être maître de son corps et de sa santé. Dans les faits, cela risque de sonner le glas des concepts de respect de l’intégrité du corps et du consentement éclairé. Tout en douceur et sans contrainte pénale…
Et écoutez bien la suite : les enfants qui seraient handicapés à cause de l’absence d’un vaccin pourront se retourner pénalement contre leurs parents ! C’est monstrueux d’un point de vue éthique, et c’est absurde d’un point de vue médical. Car si on peut facilement mettre en évidence un signal statistique entre vaccination et maladie définie, on ne peut pas faire de lien entre rien et quelque chose. Avec des « si », Agnès Buzyn met Paris en bouteille… et invente les effets secondaires du fait de s’abstenir. On aurait préféré qu’elle mette son énergie à reconnaître les vrais handicaps consécutifs aux vrais accidents vaccinaux.
La difficile reconnaissance du préjudice aux victimes
Officiellement les accidents vaccinaux sont rarissimes. Ce qu’on oublie de dire, c’est qu’un cas mortel de diphtérie l’est tout autant ! Soyez sûr cependant qu’il fera la une des journaux. Au contraire, la mort subite d’un nourrisson suite à vaccination sera traitée avec scepticisme et discrétion. Faire reconnaitre le préjudice, face au désengagement grandissant de l’État, devient le parcours du combattant pour des familles qui doivent aussi faire front sur d’autres plans. Demandez à une mère d’autiste le confort et la disponibilité de sa vie quotidienne pour jouer une partie de bras de fer avec l’Etat ou Big pharma.
Dans la réalité, beaucoup de plaintes sont abandonnées, car trop longues, coûteuses ou énergétivores. Voici pour l’ambiance générale. Le cas de l’hépatite B est à ce titre révélateur. Le médecin conseil du réseau de surveillance de l’hépatite B a clairement relevé un signal statistique certain avec la SEP (Sclérose en plaques). Mais malgré cela, ce lien Hépatite B/ SEP » est encore et toujours, de façon systématique, remis en question dans les débats d’experts. Heureusement, les choses vont peut-être changer grâce aux actions en justice maintenues contre vents et marées par des victimes tenaces, et qui aboutissent aujourd’hui. En effet, ces liens ont été acceptés dernièrement par la justice dans plusieurs procès. Ainsi, la cour de Justice de l’Union européenne a autorisé le 21 juin dernier notre cour de Cassation à condamner Sanofi, fabriquant du vaccin contre l’hépatite B à indemniser un malade ayant développé une sclérose en plaque juste après s’être vu inoculer ce vaccin.
Nous ne résistons pas à cette étape de notre exposé à une petite digression sur l’illogisme de la politique vaccinale : l’hépatite B se déclenche en général après 30 ans, elle se transmet par le sang (d’où le risque chez les toxicomanes), et par les relations sexuelles. Absolument pas par la salive, contrairement aux nombreux mensonges colportés par des supports officiels lors de la mise sur le marché du vaccin. Toxicomanie et relations sexuelles donc : mais alors quel est l’intérêt de vacciner un nouveau-né ? Pour rajouter une couche, on ignore si la conservation de la protection sera encore active, 15, 20 ou 30 ans après la première inoculation, c’est-à-dire à l’âge où l’intérêt d’une telle vaccination pourrait se concevoir. En résumé, la loi facilite le business des industriels et protège l’état, mais enfonce les familles qui remettent en cause l’efficacité de la vaccination, ou souffrent des conséquences d’accidents vaccinaux.
Suivez l’argent !
Si les vaccins ne sont pas à l’origine de l’extinction des épidémies, si on peut contracter la maladie contre laquelle ils sont conçus, si la santé générale des vaccinés est moins bonne que celle des non vaccinés, s’ils sont dangereux à manier surtout chez les petits enfants au système immunitaire immature, et s’il existe de graves complications aux conséquences parfois mortelles… Alors pourquoi s’obstiner ? On ne peut que rester perplexe devant tant d’acharnement !
Le professeur Didier Sicard, ancien chef de service interne de l’hôpital Cochin et ancien Président du Comité national consultatif d’éthique nous donne sa version du problème :
« S’il n’y avait que les vrais malades à soigner, la médecine serait en situation économiquement difficile. Il faut donc convaincre l’ensemble de la population qu’elle est potentiellement malade et vendre des médicaments à ceux qui n’en ont pas besoin ».
Une campagne de vaccination est un marché colossal, bien plus étendu que le simple marché de la maladie. Il faut se rappeler du budget dépensé pour des doses de vaccin H1N1 inutilisées, doses que nous avons pourtant bel et bien payées avec nos impôts. La vaccination, c’est le marché de la maladie étendu aux biens portants et à tous les nouveaux nés. Avec 800 000 naissances chaque année en France, c’est une aubaine en or qui ne se loupe pas pour l’industrie. La mise sur le marché du Gardasil illustre de manière édifiante la manière de fabriquer un marché à partir de rien. En effet, le vaccin contre le cancer de l’utérus est l’exemple type d’une extrapolation mensongère dans le discours. Car il ne s’agit pas d’une lutte contre le cancer de l’utérus mais seulement contre l’infection de l’utérus. Et ce que l’on oublie de préciser, c’est que les infections régressent spontanément avec élimination des papillomavirus, grâce au seul système immunitaire dans 90 % des cas. Pour les 10 % restant, l’infection donne suite à des lésions, dont on quantifie la gravité en 3 stades avant la déclaration de cancer. Mais ces stades peuvent régresser eux-aussi sans aucun traitement vers l’état normal : 60 % pour le premier, 40 % pour le deuxième et 30 % dans le troisième. Au total, seul 1 % des infections du col donneront sans surveillance et sans traitement une déclaration de cancer.
Un enfant de 8 ans comprendrait sans problème qu’il est plus intéressant dans ce cadre de renforcer le système immunitaire !
L’ingénierie des puissants
Beaucoup de commentaires ont été déjà faits sur ce passage en force, et sur la psychologie d’une ministre obligée d’y aller de ce magnifique oxymore de « confiance obligeante ». « Mon objectif n’est pas de sanctionner » précise-t-elle, « l’objectif de cette obligation, c’est de rendre la confiance aux Français ».
Les politiques agitent toujours le même épouvantail : le complotisme et les réseaux sociaux. Jouant sur la corde sensible, Édouard Philippe s’appuie sur la supposée recrudescence de cas de rougeole en s’offusquant de ce qu’en France on puisse encore mourir de rougeole de nos jours. Pourtant, les déclarations obligatoires publiées par Santé Publique France affichent la tendance inverse, en ce qui concerne les cas de rougeole de janvier 2008 à avril 2017. Mais déplacer son discours sur un registre émotionnel, permet de faire oublier la rigueur des faits. Les journaux rappellent sans cesse ces dix enfants malheureusement décédés de la rougeole. Mais en réalité, on ne connait le dossier médical que de sept d’entre eux seulement, et tous les sept étaient malades. Leur décès est lié à leur état de santé et non à la rougeole. Et, les contre-indications médicales du vaccin ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole) interdisaient bien la vaccination de ces enfants. L’enfant décédé en Suisse était quant à lui… vacciné. Et cela n’est pas étonnant, car la rougeole est sans doute la maladie qui compte dans ses rangs le plus gros pourcentage de vaccinés !
La journaliste Sylvie Simon avait démontré [8] sur la base d’archives médicales états-uniennes que « l’échec d’une vaccination préscolaire se traduit par une transformation paradoxale de la rougeole en maladie des vaccinés ». Ce que corrobore l’OMS qui considère que le risque de contracter la rougeole est quinze fois plus important chez les vaccinés que chez les non-vaccinés. À part cela ? La rougeole reste cette maladie infantile bénigne lorsque l’enfant est en bonne santé… Ainsi on agite des chiffres, en fait des manipulations grossières qui veulent rassurer d’un côté et faire peur de l’autre.
Faites-vous votre propre idée, car c’est vous qui paierez le prix
Obligation ou pas, on ne peut se dispenser d’une vraie réflexion sur un acte médical aux conséquences parfois si graves. Car, une fois inoculé, on ne peut plus revenir en arrière. On ne refera pas le film. En réalité, ce qu’il manque au grand public pour mener efficacement cette réflexion, c’est la compréhension globale des mécanismes de la santé. Il faut donc continuer à se renseigner, lire, parler entre parents et parler aux victimes.
Avec ces manipulations, approximations et mensonges, on peut faire aisément passer la vaccination pour de la prévention, le mot qui fait bien dans les discours mais qui n’existe pas vraiment dans la réalité de notre système de soin occidental. La prévention « orthodoxe », réduite à l’hygiène, à la détection précoce des maladies et à la vaccination est le parent pauvre de la médecine. Pauvre, mais rentable ! Car si la solution est à l’extérieur, il faut la fabriquer et la vendre, perspective immédiatement plus attractive pour les investisseurs. Vacciner, ce n’est pas vraiment améliorer la santé « en général ». C’est éviter la manifestation d’une seule maladie, celle pour laquelle le vaccin est conçu. Une goutte d’eau au vue de l’ensemble. Et avec cette logique, on n’a pas fini de piquer tant il existe de maladies possibles.
Mais vous connaissez la chanson. À Big pharma les bénéfices, et aux vaccinés-obligés les effets secondaires… avec pour horizon la responsabilité et le risque de procès pour les médecins exécutants comme en Autriche, ou les parents n’ayant pas vacciné leurs enfants en France. On ne peut pas faire mieux pour verrouiller toute issue et diviser pour mieux régner.
Que nous reste-t-il comme marge de manœuvre ? Pas grand-chose. S’il est notoire que beaucoup de parents faisaient faire « des faux », ils doivent bien comprendre que le certificat de contre-indication, ou le tampon de complaisance sur le carnet, placent le médecin compréhensif dans la position très inconfortable du « faux en écriture ». Certains l’ont payé d’une radiation définitive.
Alors, pour perpétuer la tradition réconciliatrice d’E&R, nous recommandons de lutter aux côtés des médecins de bonne volonté, plutôt que de les utiliser. Mais nous pouvons faire jusqu’au bout la différence entre le calendrier vaccinal, qui est une recommandation, et la loi qui est une obligation. Nous ne sommes encore pas au premier janvier, et l’impopularité de cette loi peut encore la faire changer. Alors tâchons de tenir bon. D’argumenter calmement. L’administratif derrière son guichet ou la directrice de crèche ont des enfants eux-aussi. S’ils ont un devoir de réserve, beaucoup n’en pensent pas moins. Les digues peuvent craquer. Nous pourrions rêver d’un retournement de situation, à l’image du militaire qui se range aux côtés de la foule. Dans tous les cas, il nous faut anticiper une nécessaire réorganisation. On peut imaginer des regroupements de parents sur le modèle de crèches parentales « sans vaccins ». Peut-être l’école à la maison à plusieurs familles. Des réseaux de solidarité. Cela pourrait déclencher des envies de retour à la terre, avec en tête des images de villages de France plein d’enfants en bonne santé… Cela ne va pas être facile. Cela prendra du temps. Mais nous aurons là l’opportunité d’affirmer notre résistance.
Complotistes de tous les pays…
Les ministres passent et se ressemblent. Nous glissons de l’anti-démocratie assumée de M. Touraine à l’obligation légale élargie maquillée de belles phrases d’A. Buzyn, mais le fond est le même. Mythes indétrônables et sujet tabou, mensonges éhontés, propagande sans fondement scientifique et manipulations par la peur, boycott d’auteurs, falsifications historiques et médicales, conflit d’intérêt et profits en perspectives. Hum… tous les ingrédients qu’il faut pour être encore taxé de complotisme. Mais, après tout, un peu plus, un peu moins…
Nous pourrions tout simplement rassembler nos forces. Ainsi l’actualité brûlante de l’obligation vaccinale risque bien de devenir le point de rupture d’un système dont les grosses ficelles deviennent trop voyantes. Nous pourrions bénéficier d’interactions positives entre groupes disparates au premier abord, mais aux intérêts convergeant. Groupes disparates qui pourraient très bien trouver là un terrain d’entente pour unir leur combat. Car si de lointaines guerres font de lointaines victimes, si la bataille géostratégique pour la maîtrise des ressources énergétiques mondiales est un sujet complexe, la maladie au contraire est de l’ordre du très intime. Toucher à notre corps, et plus que ça, atteindre à la chair de notre chair peut donner le déclic pour réellement se mobiliser.
Au-delà de nos différends et de nos différences, nous avons tous un corps que nous souhaiterions utiliser dans de bonnes conditions encore un peu. Et si ce n’est pour le bien commun, ce sera au moins pour celui de nos propres enfants.