Le peuple serbe a refusé un nouveau confinement

Quand le peuple se réveille, le pouvoir plie. Ne cédons pas à la manipulation des masques en cours, après celle des tests positifs qu’on essaie de nous faire prendre pour des malades. Le gouvernement serbe a renoncé au reconfinement total de Belgrade après deux nuits d’émeutes.

Ce n’est pas la première fois qu’un peuple se révolte contre le confinement aveugle, aberrant, liberticide et nuisible sur le plan sanitaire. Des manifestations anti-confinement ont eu lieu dès le mois d’avril 2020 aux USA et singulièrement à Minneapolis où le meurtre de Floyd par la police permit d’éteindre ce mouvement, en manipulant la colère pour la dévier de son but initial et la retourner contre le gouvernement de Trump accusé de racisme.

La Serbie devient un modèle pour les autres peuples
Finalement quand c’est trop, c’est trop. Le peuple de Serbie a su résister au désir de son gouvernement de reconfiner. La révolte a sonné l’heure de la reculade des dirigeants.

Nouveau confinement décrété
Le gouvernement serbe avait annoncé un nouveau couvre-feu imposé pour le weekend suivant mettant le feu aux poudres et provoquant un soulèvement à Belgrade. Le Parlement a été pris d’assaut par des milliers de manifestants.

Les opposants à cette mesure liberticide ont violemment contesté la façon dont leur gouvernement a géré la crise. Et cette gestion douteuse, oscillante, aléatoire ressemble bien à celle de nombreux autres pays dont la France. Aboutirons-nous à de telles manifestations alors que, devant la quasi totale disparition des nouvelles hospitalisations et de décès liés au Covid chez nous, les mesures restrictives de liberté deviennent de plus en plus drastiques.

Cauchemar, délire, manipulation des populations pour les soumettre et les préparer à l’arrivée d’un vaccin miraculeux (pour les actionnaires, sûrement) qui sera la délivrance, si ce n’est du virus, de leur enfermement continu, organisé à l’avance. Rappelons que le prophète de l’apocalypse Ferguson avait préconisé deux ans de confinement et que curieusement malgré l’échec d’une pandémie mondiale à la hauteur de ses prédictions (des millions de morts dans le monde) de nombreuses autorités tentent de nous imposer ce scénario apocalyptique qui tue nos économies et nos psychés. Certaines universités françaises prévoient ainsi de ne pas ouvrir les amphis à la rentrée et le ministre de l’Éducation nationale envisage froidement des mesures de distanciation dans les collèges alors que le virus ne se transmet pas par les enfants de moins de 19 ans, quand il circule encore.

Épidémie terminée et traitement Raoult efficace et disponible si rebond
Pas de masques quand les soignants, policiers, pompiers et autres intervenants auraient pu en bénéficier en mars et avril, mais devenus obligatoires au premier août quand l’épidémie est finie dans notre pays et que, de plus personne ne peut plus nier – en dehors du ministre Véran – qu’un traitement efficace existe pour les malades qui pourraient encore se manifester. Pourquoi tant de mensonges, tant de conditionnement, tant d’expériences à la Milgram qui confirment malheureusement ses tristes résultats ?

Confinement un jour, élections et fêtes quelques jours plus tard, puis reconfinement
Le gouvernement serbe avait mis en place des mesures très dures de confinement en mars, pour déconfiner en mai et autoriser les compétitions sportives et l’organisation de grands meetings pour la campagne électorale. Les élections eurent lieu le 21 juin, boycottées par l’opposition.
Le Président a ensuite fêté la victoire écrasante de son parti par un bain de foule au siège de la majorité. Personne, pas même le ministre de la Santé, ne portait de masque.

Comme en France, mesures variables selon les humeurs, les occasions, qui ne peuvent en aucun cas rassurer le peuple et encore moins le convaincre de la nécessité de ces décisions à géométrie variable qui semblent toujours tomber à contre-pied de la réalité. Pour un pays de 8,6 millions d’habitants qui n’a compté que 18 639 infectés et 405 morts.

Conséquences : le chaos
« Scènes de chaos à Belgrade, les manifestations tournent à l’affrontement avec les forces de l’ordre, la police montée disperse les manifestants », titre Blic ce jeudi 9 juillet. « La police sort les blindés pour repousser les manifestants à coups de gaz lacrymogène », ajoute Danas.

Le quotidien de Belgrade explique que mercredi 8 juillet au soir, « le mouvement de contestation a commencé dans le calme devant la faculté des lettres de la capitale, où les leaders de l’opposition démocratique avaient exigé « la nomination d’une cellule de crise dépolitisée pour lutter contre l’épidémie, et une enquête sur l’usage de la violence par la gendarmerie », la cellule actuelle étant accusée d’être au service du pouvoir ».

Toutefois, les manifestations ont dégénéré devant le Parlement serbe, « lorsqu’un groupe de manifestants a commencé à jeter des pierres et des cocktails Molotov sur la police, puis à casser les barrières de protection du Parlement », précise Danas. Les chefs de l’opposition ont eux aussi été visés par certains manifestants, « manifestants de toutes orientations politiques ».

Ainsi, Belgrade a été pendant deux nuits consécutives le théâtre de violents heurts entre la police et des manifestants.
Les habitants de Belgrade n’ont pas supporté une nouvelle perte de liberté injustifiée. Ils ont refusé la réintroduction d’un couvre-feu intégral. Le gouvernement y a finalement renoncé.

En France, et un peu partout dans le monde, les dirigeants essaient de stimuler la peur qui nous sidère, nous fait taire et leur laisse les mains libres pour poursuivre la destruction des systèmes de protection sociale. En France, le Président l’a reprécisé. Il ne renoncera pas à la réforme des retraites qui va ruiner tant de personnes âgées, ni à l’application de la réforme chômage qui va mettre de nombreux jeunes et moins jeunes dans la rue. Peu importe, il applique son programme pour lequel les milliardaires l’ont mis au pouvoir.

Quelle deuxième vague ?
« Le pouvoir nous menace d’une deuxième vague  !  Mais, s’il avait dû y avoir une deuxième vague, elle aurait déjà eu lieu.
En effet, lors de la fête de la Musique, le 21 juin 2020, des dizaines de milliers de personnes se sont réunies dans toutes les grandes villes sans respecter aucun « geste barrière », et aucune d’entre elles n’avait de masque. Elles ont fait la fête toute la nuit, dansé ensemble les unes contre les autres en s’embrassant et se serrant la main normalement sans penser au coronavirus. Et elles ont bien eu raison ; car, depuis le 21 juin, il s’est écoulé 19 jours, soit bien plus qu’une « quatorzaine ». La deuxième vague n’a pourtant pas eu lieu ».

Les danseurs de la place Édith Piaf les jours suivants le déconfinement parisien du 11 mai se sont faits insulter copieusement sur les réseaux sociaux par les croyants de la secte Covid, membres (à leur insu sûrement), d’un mouvement antisocial antidémocratique, qui intoxiquent leurs voisins, amis, qui ne pensent pas comme eux et croient détenir la vérité, indépendamment des informations scientifiques qu’on leur présente maintenant. Trop tard, comme nos adeptes des extra-terrestres, ils attendent le vaisseau qui les sauvera, alors que les prévisions de tsunami majeur et d’inondations n’ont pas eu lieu. Qu’importe les faits avérés, les preuves, il est trop tard pour nombre d’adeptes, victimes de la propagande à la Goebbels subie pendant de trop longs mois.

Leur dit-on enfin la vérité ? Elle est inaudible. Même le nouveau porte-parole du gouvernement se fait insulter quand il dit que l’épidémie est terminée et retire finalement son tweet.
Faut-il qu’il mente dans le sens attendu pour être cru et respecté ?

Mackay, les gens « deviennent fous en troupeau, alors qu’ils ne retrouvent la raison que lentement, et un par un ».

Nicole Delépine

 

via Le peuple serbe a refusé un nouveau confinement – Riposte LaïqueRiposte Laïque

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