Loire : sa fille tombe malade après un vaccin, un élu dénonce un scandale médical
A partir du 1er janvier 2018, onze vaccins seront obligatoires pour les enfants, et non plus seulement trois comme c’est le cas aujourd’hui. Cette nouvelle politique vaccinale soulève une levée de boucliers chez certains parents de la Loire, élus ou militants associatifs.
« Comme avec la vache folle et le Médiator, dans les dix ans qui viennent, on découvrira que le prochain scandale médical en France sera celui de la vaccination. » Cette prophétie est signée Eric Lardon, maire Les Républicains de Saint-Marcellin-en-Forez et vice-président de l’agglomération de Loire-Forez. Sa fille a contracté une maladie neurologique, la Myofasciite à macrophages, à la suite d’un vaccin contre l’Hépatite B contenant de l’aluminium.
« Je ne suis pas opposé à la vaccination en elle-même qui sauve des vies, mais ce que je remets en cause, ce sont les adjuvants présents dans les vaccins et qui sont à l’origine de la maladie de ma fille. Je ne comprends pourquoi dans la vaccination chez l’animal, dans les produits vétérinaires, on ne met pas d’adjuvant aluminiques et on en met encore chez les humains. »
« L’aluminium, les vaccins et les deux lapins »
Principal argument des anti-vaccins, la présence d’aluminium comme adjuvant dans les vaccins présenterait un risque neurotoxique. La réalisatrice ligérienne Marie-Ange Poyet a levé le voile sur cette « vérité trop longtemps cachée ». Intitulé « L »aluminium, les vaccins et les deux lapins », son film tourné à La Roche-en-Forêt où elle réside donne la parole aux malades, aux chercheurs ainsi qu’aux médecins.
« Moi je conseille aux parents la désobéissance »
Réalisé en mars dernier mais jamais rendu public, un rapport du Conseil scientifique de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a pointé les risques induits par la présence d’aluminium dans les vaccins.
« La peur que cela déclenche telle ou telle maladie »
A l’heure qu’il est, seuls les vaccins contre la Diphtérie, le Tétanos et la Poliomyélite sont obligatoires chez les jeunes enfants. Huit autres vaccins, notamment celui contre l’Hépatite B, sont simplement recommandés. Zina est une mère de famille stéphanoise déjà « très réticente » face à aux trois vaccins obligatoires.
« Onze vaccins, vous imaginez un peu ? Ça me fait vraiment peur ! »
« Moi j’ai la boule au ventre quand je les emmène se faire vacciner. Vacciner un enfant contre l’hépatite B ou C, je ne vois pas trop l’intérêt. Ma fille aînée a 18 ans, on n’en avait pas autant et pourtant elle se porte bien. »
C’est face à la recrudescence de certaines maladies infantiles, comme la rougeole, que la ministre de la Santé Agnès Buzyn a décidé l’élargir la vaccination obligatoire dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale présenté jeudi dernier. Le texte est soutenu par Julien Borowczyk, le député LREM de la 6e circonscription de la Loire et médecin ostéopathe à Savigneux, sera l’invité mardi matin de France Bleu Saint-Étienne Loire.
via Loire : sa fille tombe malade après un vaccin, un élu dénonce un scandale médical