Masqués pour TRÈS longtemps …
TRIBUNE : Emilio est un citoyen éclairé qui s’interroge comme beaucoup de gens sur les libertés
1 – Port du masque obligatoire
Une tribune [1] a été publiée dans le journal Le Parisien impliquant 14 professionnels de santé réclamant le port du masque obligatoire. Même si les données brutes de mortalité totale de l’INSEE (avec une courbe qui a surtout commencée à progresser au moment du confinement) n’ont jamais été aussi normales, il semble nécessaire de pérenniser le délire, d’offrir aux managers ou aux professeurs de collège/ lycée la possibilité d’étendre leur pouvoir disciplinaire au respect des recommandations sanitaires, de leur permettre de se comporter en petits kapos décomplexés ayant tout pouvoir sur les salariés ou les élèves, sous le prétexte d’une crise sanitaire qui n’existe pas (cf aussi la pub pour les caméras thermiques de Konica Minolta).
Évidemment, Emmanuel Macron a répondu favorablement à cette demande en déclarant que les masques seraient obligatoires début août dans les lieux clos. Macron le pyromane, celui qui a décidé de confiner 67 000 000 de français, se place désormais dans le rôle du pompier chargé de régler la crise sociale, il est pourtant le responsable direct du marasme économique et politique dans lequel se trouve le pays, il a bien l’intention de continuer son oeuvre de destruction des libertés publiques. Le port du masque obligatoire dans les espaces clos est un prélude à une extension aux lieux extérieurs, c’est une déclaration de guerre au peuple privé du choix de croire ou pas la parole gouvernementale asservie à celle des experts. Plus que jamais, Macron est le pompier pyromane qui ruine la psychologie des français en même temps que leurs finances (incluant un alourdissement de la dette publique qui devrait passer de 101% à 120% du PIB pour 2020 à cause des décisions dictatoriales du gouvernement). Le port obligatoire du masque est une nouvelle agression du peuple, car une mesure une nouvelle fois scandaleusement disproportionnée par rapport au risque à prévenir, tout comme le confinement ou la disparition programmée de l’argent espèce (maximisant le contrôle des capitaux en cas de grave crise financière).
Chaque matin, je vois des gens porter des petits masques ridicules, se frotter les mains au gel hydroalcoolique 50 fois par jour, observer les comportements suspects des uns et des autres, refuser de s’embrasser : ça me rend autrement plus malade qu’attraper un covid19 dont toutes les informations sérieuses montrent qu’il ne représente pas un problème majeur de santé publique. L’épidémie en cours concerne avant tout des troubles psychiques chez des millions de personnes, incapables de voir que les mesures sanitaires appliquées au système scolaire maltraitent les enfants, incapable de comprendre que leurs risques de décès sont inchangés (infarctus, cancer, AVC …etc) avec une peur artificiellement entretenue par les médias, les politiques et les médecins, incapables de voir que l’explosion de la dette publique est une grave menace sur la souveraineté française et la capacité à traiter d’autres problèmes plus importants (transition énergétique…). Même s’il y a des gens aimant se vanter d’avoir très bien vécu le confinement (grâce à leur jardin, un grand appartement, leurs équipement techniques TV / internet), ça ne me fait pas oublier a quelle point cette situation est anormale, délirante, disproportionnée, inutilement angoissante. Ce virus n’était en rien un problème de santé publique méritant une telle allocation de ressources si on le compare à l’exclusion, à la pauvreté, à l’alcoolisme, au réchauffement climatique, à la faim dans le monde, aux violences urbaines, à la dégradation de l’hôpital … mais le citoyen de 2020, même celui qui a fait des études, est incapable de hiérarchiser les informations, de se défaire de l’influence médiatique toxique, qui célèbre des anecdotes et ne parle jamais des vrais sujets. Il semble y avoir un intérêt particulier à dramatiser les maladies infectieuses. Immédiatement avant cette crise, les médias mondiaux ont dramatisés la rougeole afin de vendre les obligations vaccinales dans de nombreux pays, la crise covid19 est venue se greffer à la suite de ce premier délire…
2 – L’avenir de la crise et les dérives prévisibles de l’obligation
Je suis totalement hermétique au délire sanitaire, ce qui me permet de l’analyser de manière clinique. J’ai également une fierté : celle d’avoir perçu que Marc Girard était celui qui avait le mieux identifié les déterminants de la catastrophe civilisationnelle en train de se concrétiser, il avait dénoncé le narcissisme, l’absence de compassion (celle-ci amenant à l’empathie et donc à la prise en compte des contraintes et croyances individuelles de chaque personne), la dépolitisation de la société comme les principales causes de cette catastrophe. Je n’oublie pas Gérard et Nicole Delépine qui furent été extrêmement actifs pour dénoncer obstinément et avec désintéressement le délire de la crise covid19, la prescription de Rivotril, les délires des épidémiologistes avec leur modélisations mathématiques censées être la preuve ultime de l’utilité du confinement etc…
La crise culminera avec une vaccination peut être obligatoire contre le covid19 d’ici quelques mois (voir article aimsib Vaccin anti-HBV, rapport d’expertise judiciaire du Dr. Marc Girard : Suite et fin pour comprendre pourquoi l’obligation n’est pas une certitude), exposant les citoyens en bonne santé aux conséquences iatrogènes d’un vaccin développé dans l’urgence, dont ni l’efficacité ni la tolérance n’aura été évalué correctement… et dont les victimes seront soigneusement occultées. Les tripatouillages de la pharmacovigilance, permettant par exemple de proclamer que le médicament révèle simplement une maladie préexistante (évacuant ainsi sa responsabilité dans un effet indésirable dramatique), sont l’objet de plusieurs articles de Marc Girard (Androcur, vaccination contre l’hépatite B).
Il m’a toujours semblé évident qu’en acceptant le confinement ou les obligations vaccinales, le peuple envoyait un signal clair indiquant au gouvernement qu’il était implicitement autorisé à maltraiter les droits fondamentaux les plus inaliénables des citoyens (respirer sans contrainte, parfois pour atténuer une époque profondément anxiogène, circuler librement, être insouciant). Ce signal indiquait que la maltraitance pouvait être maximisée car il n’y aurait aucune résistance face au gouvernement. De mon point de vue, le délire sanitaire actuel n’est rien d’autre qu’une manipulation mentale, peut-être inconsciente, peut-être issue des élites qui sentent que le contrôle des peuples est en train de leur échapper. L’obligation de port du masque provoque une situation dans laquelle les gens se toisent du regard, analysent les convictions des uns ou des autres sur la crise, encouragent les bien-pensants (ceux qui suivent consciencieusement les recommandations des experts qui pensent à leur place) à s’offusquer du comportement des déviants facilement identifiables par l’absence de masque, par un masque sous le menton ou ne couvrant pas le nez. En flattant les egos (par exemple en incitant à applaudir certaines catégories de professionnels …) on accorde implicitement le droit aux bien-pensants de dénoncer les déviants à la police, au manageur, au professeur Marc Girard fut le premier à dénoncer la guerre de tous contre tous provoquée par les conséquences sociétales de la crise politique covid19.
La tactique de prise de contrôle est la suivante : le gouvernement déclare la guerre à une des libertés publiques en promulguant une obligation (respirer au travers d’un masque dans un lieux public clos), puis élargit la provocation après une brève période d’adaptation des esprits à la nouvelle situation (porter le masque dans les lieux extérieurs). Par exemple, on confine soi-disant durant une période exceptionnelle, puis on pérennise l’exception au travers d’une mesure similaire (reconfinement partiel) sous prétexte de menace de retour de la maladie (retour de la rougeole pour vendre les obligations vaccinales, retour du covid19 avec une seconde vague pour justifier le masque obligatoire).
J’avais écrit le 13 mai que la seconde vague était écrite d’avance, qu’elle était l’épouvantail que l’on pourrait agiter pour maintenir la pression… cela me paraissait évident puisqu’il n’y avait déjà aucune rationalité derrière la première vague. En tous cas, il n’y avait aucune nécessité de confiner drastiquement et indistinctement un échantillon de 67 000 000 de personnes pour éviter à un chiffre de 30 000 décès (2400 fois moins important que l’échantillon de personnes confinées) prétendument dus au covid19 de progresser, avec des diagnostics posés dans un contexte d’hystérie chez une catégorie de personnes parfaitement définie, celle des personnes âgées ou déjà malades (certainement pas des enfants), que l’on a intubées, placées dans une situation de stress maximal, dans un lieu concentrant les maladies infectieuses, avec d’éventuelles prescriptions de Tamiflu ou de Rivotril, l’autorisation donnée à cette dernière prescription ayant été parfois considérée comme une incitation à l’euthanasie. J’avais également écrit que derrière les obligations multiples (école obligatoire à 3 ans, obligations vaccinales, service national universel etc) se cachait une volonté farouche de placer des radars automatiques dans l’ensemble de la vie quotidienne des citoyens, le but étant de créer une angoisse permanente accroissant mécaniquement (au travers d’une inflation de lois débiles) les situations plaçant les citoyens face à un pouvoir politique de plus en plus intrusif, maximisant le stress en augmentant la fréquence des situations d’obligations à transgresser, avec l’appui des lois et technologies de surveillance dénoncée par La Quadrature du Net.
Il est clair que la dramatisation de l’anecdotique (l’esbroufe consistant à monter en épingle une vague menace) est la nouvelle méthode de gouvernance politique, permettant d’abuser de la crédulité du peuple en manipulant ses émotions, en créant chez lui une angoisse via la médiatisation d’un fait divers (une histoire individuelle dramatique mais non représentative d’un problème sociétal significatif). La manipulation mentale repose sur la mise en oeuvre de moyens plaçant les gens les plus lucides, les plus hargneux contre le régime macroniste ou les plus politisés (ceux qui ne mettent pas de masque parce qu’ils sentent que le but recherché n’est pas celui de la santé publique) dans la position de pestiférés à exclure coûte que coûte, en les déclarant égoïstes, complotistes, imbéciles et dénués de moral. Macron accroît son contrôle en opposant les gens les uns aux autres. Il me semble que certaines stratégies managériales en entreprise utilisent cette méthode empêchant les salariés de s’unir contre une direction malveillante à leur égard. La simple pression sociale au port du masque ne pouvait suffire, il fallait que le gouvernement montre sa toute-puissance en utilisant l’appui de la loi et de la force publique pour imposer son nouveau dogme, pour humilier, pour infantiliser, pour désespérer les personnes capable de percevoir la perversité de leurs agissements. Il fallait tuer la capacité des citoyens à questionner, à contester, à interroger. Il fallait tuer dans l’oeuf tout espoir de liberté. Il fallait amener les citoyens lucides à faire le deuil de cette liberté pour qu’ils se tiennent enfin tranquilles : il fallait rendre le masque obligatoire, afin que les commerçants plutôt laxistes avec le port du masque soient potentiellement menacés de sanctions s’ils ne prenaient pas suffisamment au sérieux leur nouveau rôle de flic, les obligeant à faire pression sur leurs clients pour qu’ils portent le masque et se frottent les mains avec du gel. Il fallait exclure les contestataires…
Je suis fatigué que personne ne comprenne ce que j’explique depuis longtemps sur le danger des obligations… Quand on oblige, on nie la capacité des personnes à user de leur raison, de leur sens pratique, on nie leur humanité, leur droit à être en désaccord ou à changer d’avis, on nie leur droit à ne pas croire que tout est maîtrisable, à être simplement insouciant face à l’inéluctable.
Il n’y a évidemment aucune science derrière les affirmations de la tribune du parisien, dont les signataires sont perclus de conflits d’intérêts. 14 salopards décident, du haut de leur petite personne narcissique, que les millions de personnes qui composent le peuple ne doivent plus pouvoir respirer librement lorsqu’elles ne sont pas chez elles. Désormais les enfants seront éduqués à croire que le bon citoyen est celui qui croit la propagande, qui met docilement sa petite muselière et se frotte au gel hydroalcoolique pour protéger les petits vieux dans les Ephad.
Dans la période délirante actuelle, peut-être est-il devenu ringard de dire que respirer est aussi vital que boire ou manger. Je le dis quand même. Une société qui accepte de légiférer sur ce genre de droit fondamental et vital est profondément malade. Le problème étant que les contraintes individuelles affectant la difficulté à porter un masque peuvent être multiples, tant physiques que psychologiques. Cette mesure est aussi d’une débilité sans limite puisqu’il n’est absolument pas question de contrôler la fiabilité du masque (artisanal ? Chirurgical ? FFP2 ? avec quel maillage ?) : on se moque de l’utilité de la mesure, l’essentiel étant que le citoyen obligé ressente pleinement son humiliation.
L’incapacité à voir les vrais sujets devient fondamentalement préoccupante, tout comme celle qui empêche d’avoir une pensée autonome, de hiérarchiser les informations pour émettre un avis et faire un choix politique relatif à un sujet complexe. Ce désintérêt pour la chose politique est accompagné d’une fabrique du crétin, alimentée par une information pléthorique et asphyxiante (chaine d’informations en continue). L’incapacité à contester les mesures politiques les plus folles, les plus anti citoyennes, incluant parfois une inversion des valeurs (user de la violence politique pour contraindre les contestataires à être solidaires selon la définition qu’en ont les autres) mènera à une société dictatoriale dans laquelle la compassion authentique sera anesthésiée.
3 – Résister
Les conditions de reprise de l’école à la rentrée ont été précisées via cette circulaire (cf I. Modalités pratiques de la rentrée) :
En raison du vilain virus dont la télé parle continuellement, les enfants seront donc soumis à la rentrée à l’arbitraire du personnel encadrant, autorisé à martyriser l’adolescent(e) positionnant mal son masque, refusant de se frotter 50 fois par jour avec du gel hydroalcoolique, peut-être à le renvoyer chez lui si sa température corporelle est trop élevée. Les enfants seront privés de contacts physiques avec leur camarade, éventuellement placés sur des croix ou dans des petits ronds lors des récréations. A partir de 11 ans, ils seront masqués durant les activités en salle. L’éducation nationale entend faire d’eux des futurs citoyens soumis et dociles, acceptant d’être confinés sous n’importe quel prétexte, vaccinés contre tout et n’importe quoi, sans prise en compte des situations individuelles et éventuellement sans leur consentement (ou celui de leurs parents) dès lors qu’un expert l’aura décidé. L’éducation nationale va éduquer les enfants à l’idée que les bons citoyens sont respectueux de la santé des autres parce qu’ils accepteront de porter un petit masque en toute circonstance dès lors qu’un tiers l’aura décidé, ils seront éduqués à éviter les contacts physiques et à la soumission aveugle. Parmi les parents favorables à cette nouvelle éducation censée conjurer un risque inexistant, combien seront suffisamment hystériques et bien-pensants pour les soumettre sans vergogne aux conséquences iatrogènes du futur vaccin anticovid19 ?
Le port du masque obligatoire dans les lieux clos est une nouvelle provocation-test visant à tester l’acceptabilité de la population à une nouvelle immense suppression de liberté fondamentale. Le bon citoyen aura l’esprit focalisé sur les gestes barrières à respecter pour ne pas se faire rabrouer, sur le port du masque correctement positionné pour ne pas se prendre une amende. Aucune annonce n’est faite concernant le moment où les choses reviendront à la normale puisque l’intention des décideurs est d’utiliser l’épouvantail de la seconde vague pendant très longtemps…
Les hommes et femmes politiques de ce pays ont laissés faire ça, ils sont tous des traîtres, du RN à LFI. Ils ont surfé sur la peur de la majorité pour s’assurer une popularité sans prendre le moindre risque authentiquement politique. La population évite le moindre sujet angoissant et significatif. Mr tout-le-monde préfère parler de la météo, vanter les mérites de sa dernière bagnole ou expliquer à quelle point ses dernières vacances étaient géniales etc. Il ne parle pas des vaccinations obligatoires, des atteintes graves au droit du travail, il est persuadé de n’avoir rien à cacher et accepte la surveillance, il ne se soucie pas de la censure qui se banalise, des conséquences parfois invisibles du confinement. Le citoyen fait l’autruche face à un gouvernement en train de le déshumaniser. Antérieurement, ce fût la menace terroriste qui remplissait les journaux TV, on est désormais passé au virus… La population adopte plus que jamais un comportement de passager clandestin : il laisse l’extrême minorité de militants prendre des risques pour lui et refuse de se mouiller pour défendre ses droits ou ceux de ses enfants.
Parmi les responsables de cette situation, on trouvera également la plupart des médecins. Je signale à ce titre que Michel de Lorgeril défend le confinement (il parle de la terrible nécessité du confinement) et le docteur Grange (alias docteurdu16) le port du masque obligatoire dans les espaces clos (sur son blog et sur Twitter). Les médecins sont les agents gouvernementaux chargés de défendre la vaccination obligatoire des nourrissons (incluant celle des nourrissons contre l’hépatite B, maladie sexuellement transmissible). Les médecins ont également défendu le confinement, la plupart sont dépourvus de toute éthique et déontologie, de tout esprit critique, ils sont les premiers ennemis de la liberté individuelle fondamentale de ne pas croire les immenses mensonges médiatiques. Leur soutien actif à la brutalité gouvernementale les rend de fait incompétents pour rassurer les personnes ayant développés des angoisses (pourtant justifiées…) à la suite du confinement. Pour certains d’entre eux, alors même qu’ils ont défendu le confinement, ils réclament le port du masque obligatoire pour éviter un re-confinement, sans voir que leur responsabilité est directement engagée par leur soutien aveugle et irresponsable au premier confinement, dont ils ont tout intérêt aujourd’hui à ne guère évaluer les conséquences.
4 – Conclusion
Une société techno-totalitaire se met en marche sous l’impulsion des macronistes, le citoyen laisse faire et j’ai de plus en plus de difficulté à le supporter …
Nous basculons dans une société de suspicion, de surveillance généralisée, dans laquelle flicage et médicalisation oppressante sont intriquées. La société future sera égoïste car centrée sur le petit nombril de chacun (sa santé dont la sauvegarde s’oppose à la liberté des autres), sans prise en compte des priorités de vie de chaque individu (parfois vivre de manière insouciante a l’égard d’un risque infectieux qui a toujours existé et éventuellement consacrer son énergie à des causes nobles correspondant à sa sensibilité). Marc Girard écrivait que la médicalisation était le fer de lance du néocapitalisme. La soumission, la contrainte physique et psychologique sont les conséquences de cette nouvelle philosophie. Observez la manière dont les médias tentent de vous culpabiliser, parce que vous ne portez pas le masque continuellement, parce que vous ne respectez pas les gestes barrières, parce que vous êtes insouciant. Observez le sadisme avec lequel les médias vous vendent la magnanimité des politiques en vous rappelant combien vous devriez être heureux de cette liberté retrouvée.
Il faut résister au délire, il faut transgresser sans avoir peur (je soupçonne l’obligation de port du masque difficile à mettre en place, surtout dans les petits commerces avec un gérant qui a autre chose à foutre que rabrouer ses clients), refuser le masque, ne le mettre que très partiellement. Puisque prendre du plaisir est devenu suspect, il faut profiter encore plus intensément de la vie. Il faut simplement être conscient de la propagande politico-médiatique que j’ai essayé de dénoncer ici.
Concernant la méthode de lutte contre le port du masque obligatoire (objectivement moins grave que les obligations vaccinales), je préconise de donner son opinion lors des situations conflictuelles dans les lieux publics. Inutile de contacter le président ou le ministre … mais on peut contacter son élu local et exprimer son refus de cette mesure afin de faire pression.
Durant le confinement, je me suis intéressé activement aux vidéos d’un think tank (le Shift Project) qui explique obstinément certains enjeux politiques essentiels : le réchauffement climatique et la contraction énergétique. En clair, si ces 2 problèmes ne sont pas réglés, le monde sera en guerre, sous l’impulsion des régimes dictatoriaux devenus la norme indépassable. Le Shift Project milite pour une réduction des émissions de gaz à effets de serre (Co2 & méthane) d’environ -4,5% par an et une hausse des températures limitée à 2°C sur le siècle en cours (d’ici 2100). Cette réduction ne sera possible que dans un contexte de récession économique, de réduction de la consommation de gros animaux (les bovins émettant du méthane), elle affectera aussi la capacité à produire des aliments à moindre coût. Les énergies renouvelables (éoliennes et solaires) ne pourront pas compenser la contraction énergétique des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) à cause d’un coût marginal beaucoup plus élevé. Si ces objectifs ne sont pas tenus, la contraction énergétique ajoutée à des terres devenues infertiles dans les pays dont les conditions climatiques ne seront plus adaptées à la vie humaine sera à l’origine d’une grave crise alimentaire, avec des guerres partout, des réfugiés climatiques (aux alentours de 1 milliards de personnes et peut être plus), des conflits pour s’accaparer les ressources en eau et en énergie. Si le sujet vous intéresse, je vous conseille la vidéo suivante (55 minutes, conférence de Jean-Marc Jancovici à l’école de commerce ESSEC en janvier 2020
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Si je cite ce problème, c’est simplement pour faire prendre conscience à quel point la fausse crise covid19 est insignifiante. Par ailleurs, la prise en compte des solutions à cette crise aura des conséquences extrêmement dures sur l’économie, l’alourdissement de la dette publique par ménage provoquée par cette problématique insignifiante réduit d’autant les marges de manœuvre permettant de faire accepter la transition énergétique ou tout autre dépenses consacrée au traitement de tout autre problèmes cruciaux. Les sacrifices imposés par la crise COVID19 ont échauffé les esprits, les rendant dès lors réfractaires à tout discours réclamant un sacrifice supplémentaire réellement justifié.
Nous devons à tout prix nous réapproprier le politique, identifier les vrais sujets, nous battre pour pacifier ce monde et lutter contre les pervers qui stimulent les tensions entre les citoyens, manipulent les émotions et dramatisent les faux problèmes leur permettant d’accroître leur pouvoir sur les esprits en rendant les gens fous …
Il faut résister, au moins mentalement, au totalitarisme en train de se concrétiser.
Auteur(s): Emilio pour FranceSoir