Acte 2 du mouvement des Gilets jaunes : la mobilisation amenée à se prolonger

Entre affrontements des manifestants avec les forces de l’ordre, tirs de gaz lacrymogène, canons à eau et dégâts matériels, l’«acte deux» des Gilets jaunes à Paris le 24 novembre a été mouvementé.

 

  • D’après Bruno Le Maire, le mouvement des Gilets jaunes a eu «un impact sévère» sur l’activité économique.

    «Dans la grande distribution, la perte de chiffre d’affaires a été de 35% le samedi 17 novembre et de 18% le samedi 24 novembre. Dans la semaine, elle s’est échelonnée entre 8% et 15%», a affirmé le ministre de l’Economie ce 26 novembre à l’issue d’une rencontre avec les représentants des organisations professionnelles. Il a toutefois jugé qu’il était «trop tôt» pour évaluer l’impact de ces actions sur la croissance.

  • Dans un communiqué relayé sur les réseaux sociaux ce 26 novembre, le mouvement des Gilets jaunes a annoncé qu’il s’était doté d’une délégation composée de «communicants officiels» nationaux dans l’optique de rencontrer Emmanuel Macron.

     

  • «Certaines personnes arborant un gilet jaune remontaient les Champs-Elysées avec des drapeaux en disant : « On est chez nous ». Ceux-là appartiennent à une extrême droite très identitaire. D’ailleurs, leurs slogans s’en font l’écho. Et ceux-là, nous les combattrons à chaque minute, à chaque heure, et à chaque journée de ce quinquennat, jusqu’au bout», a affirmé Benjamin Griveaux.

    «Oui, il y a eu quelques manifestants, […] minoritaires, qui sont des factieux et des séditieux et ceux-là n’ont pas leur place dans la République», a-t-il par ailleurs ajouté, tout en assurant que le gouvernement combattrait «à chaque minute, à chaque heure, et à chaque journée de ce quinquennat» l’extrême droite «identitaire».

    Il a enfin fustigé le «silence assourdissant» de l’opposition au sujet de la venue, dans la propriété de la députée LREM Mireille Robert, le soir du 23 novembre, près de Limoux (Aude), d’une quarantaine de «gilets jaunes» encagoulés et casqués, qui ont ensuite enflammé des palettes avant de prendre la fuite.

  • A l’issue d’une conférence de presse organisée ce 26 novembre, Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, le président français Emmanuel Macron a averti ses ministres que les «scènes de guerre» du 24 novembre pourraient décourager les investisseurs

  • Sur Facebook, des policiers, dont certains avaient participé à la manifestation des «policiers en colère» en 2016 ont lancé un défi : se prendre en photo avec un gilet jaune siglé «police», en signe de solidarité.

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RT France revient en images sur les temps forts des affrontements entre manifestants Gilets jaunes et forces de l’ordre à Paris.

Le journaliste Remy Buisine filme l’état de l’avenue des Champs-Elysées après les violences survenues ce 24 novembre. Si un retour au calme est constaté, d’importants dégâts matériels sont à déplorer.

https://twitter.com/RTenfrancais/status/1066636071700697088

 

  • Les violences se poursuivent et s’intensifient sur l’avenue des Champs-Elysées.

    © Ruptly
    Plusieurs barricades sont incendiées sur les Champs-Elysées, le 24 novembre 2018.
    © Ruptly
    Des CRS font face aux manifestants sur l’avenue des Champs-Elysées, le 24 novembre 2018.

 

 

  • La manifestation des Gilets jaunes sur les Champs-Elysée en images.

    © FRANCOIS GUILLOT Source: AFP
    © FRANCOIS GUILLOT Source: AFP
    © FRANCOIS GUILLOT Source: AFP
    © FRANCOIS GUILLOT Source: AFP

 

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    ">11h50 CET </time>

Situation tendue sur les Champs-Elysées. Les manifestants ont construit des barricades et utilisent ce qu’ils peuvent pour se protéger. Du mobilier urbain a été détruit et des pavés sont lancés sur les forces de l’ordre.

Lire l’article en entier ici Acte 2 du mouvement des Gilets jaunes : la mobilisation amenée à se prolonger (EN CONTINU) — RT en français

 

 

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