Aluminium et vaccin : un éditeur complice de « mauvaise science »

Pour contrer les découvertes sur la dangerosité de l’aluminium, notamment vaccinal, il existe un autre moyen que la censure : publier de la « mauvaise science », par exemple en omettant volontairement les travaux d’équipes indépendantes des laboratoires pharmaceutiques, car elles dérangent.

Cette pratique est d’autant plus redoutable lorsque l’éditeur, complice, refuse de faire paraître tout article critique sur le contenu de la publication. C’est malheureusement ce à quoi nous venons d’assister.

Une publication scientifique partiale, l’Académie de Pharmacie impliquée

J.-P. Goullé (université de Rouen) et L. Grangeot-Keros (Académie de Pharmacie) ont rédigé un article intitulé Aluminium et vaccins, ce que l’on sait aujourd’hui publié en février 2020 dans la revue Médecine et maladies infectieuses (lire l’article).

Des spécialistes de la toxicité de l’aluminium vaccinal (Guillemette Crépeaux, Romain Gherardi, Jérôme Authier, Lluis Lujan, Christopher Exley) ont rédigé une réponse à l’éditeur mettant en exergue les graves failles de l’article de J.-P. Goullé et L. Grangeot-Keros : « Faiblesses méthodologiques majeures et profonde méconnaissance du sort des adjuvants aluminiques injectés », « 20 années de publications scientifiques d’études cliniques, post-mortem, in vitro et in vivo, publiées par des équipes de recherche indépendantes composées d’experts mondiaux du domaine, ont simplement été oubliées », etc.

L’éditeur de la revue Médecine et Maladies Infectieuses a refusé de publier cette réponse car « le ton polémique employé dans la lettre ne permet pas sa publication » !

Cette attitude est à l’opposé de la démarche scientifique. Il est inadmissible que de telles méthodes soient utilisées pour faire taire des chercheurs honnêtes et rigoureux qui, par leurs travaux, contribuent à l’amélioration des connaissances dans le domaine si crucial de la sécurité vaccinale.

Dans cette affaire, comment ne pas faire le lien avec le fait que Médecine et Maladies Infectieuses soit « l’organe d’expression de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) » dont une part très importante des financements provient des industriels du vaccin, et que Madame Grangeot-Keros soit secrétaire perpétuelle de l’Académie de Pharmacie ?

Heureusement, certains éditeurs respectent l’éthique scientifique. C’est notamment le cas de Journal of Trace Elements in Medicine and Biology, qui vient de publier le communiqué  des auteurs censurés : Le rôle des adjuvants vaccinaux à base d’aluminium soulève des questions qui méritent une science indépendante, rigoureuse et honnête (lire la version anglaise ou française).

La presse ne doit pas être complice de la fabrique du mensonge

La parole de Mme Grangeot-Keros, quasi officielle du fait de ses fonctions à l’Académie de Pharmacie, est fortement crédible auprès des autorités de santé et des médias. De ce fait, elle contribue à « la fabrique du doute » (Proctor, 2012 – 2014 en VF), aussi appelée « la fabrique du mensonge » (Foucart, 2014).

L’Agence France Presse a publié, le 1er septembre 2020, un communiqué fustigeant un « certificat d’expert » supposé prémunir de toute vaccination aluminique. Nous partageons cette opinion sur l’absurdité du certificat, au contenu scientifique et juridique infondé. Mais le communiqué de l’AFP, lui aussi, est malheureusement émaillé de graves erreurs scientifiques (lire l’article de Crépeaux & al. pour s’en convaincre).

Face aux fausses informations qui circulent, et quels qu’en soient les auteurs, la presse doit retrouver sa capacité scientifique critique. Elle ne peut apporter sa caution à ce vaste « enfumage » de nos sociétés.

Source : Aluminium et vaccin : un éditeur complice de « mauvaise science »

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