France : un État en phase de décomposition avancée
Après des mois de contestation sociale réprimée dans la brutalité, le mépris et l’aveuglement (voire l’éborgnage), après une pandémie mondiale gérée chez nous par des amateurs fiers de l’être et des menteurs incompétents auxquels certaines victimes commencent à présenter, à juste titre, l’addition de leurs responsabilités, voici que s’est abattue sur nous une seconde vague pandémique mondiale, celle de l’hystérie collective de repentance racialiste, indigéniste et décoloniale, fondée sur les délires hallucinés du gauchisme culturel à la fois moribond et furibard (comme le sont toutes les armées en déroute) dont nous ne cessons de subir la bêtise depuis 40 ans, depuis, chez nous, que Mitterrand et le PS en ont fait le socle idéologique de remplacement de la cause de la dignité du peuple.
Le logiciel unique de l’antiracisme (qui n’est pas le contraire du racisme mais bien au contraire son indispensable jumeau symétrique), tenant lieu délibérément d’alpha et d’omega de toute pensée sociale, cette conception victimaire, à la fois geignarde et vindicative, communautarisée, racialisée, paresseuse, qui a besoin du racisme comme une moule est accrochée à son bouchot, a supplanté toutes les autres dans bon nombre d’esprits subissant ainsi à la fois l’abêtissement de masse, le gavage et lavage de cerveau, mais aussi la démocratisation de l’inculture et l’enseignement de l’ignorance (pour reprendre l’expression de Michéa, plus que jamais d’actualité). A ce sujet d’ailleurs, les propos, justes, d’Emmanuel Macron hier au sujet du rôle néfaste de trop nombreux universitaires en matière de propagation de la folie stupide des théories indigénistes, décoloniales et autres salmigondis intersectionnels, n’ont fait, comme le souligne remarquablement Isabelle Barbéris, que flatter le narcissisme et les fantasmes pseudo-transgressifs de gens qui ne se sentaient plus très à l’aise d’être aussi ouvertement du côté du pouvoir, soutiers idéologiques du néo-libéralisme aux manettes, qu’ils ont du reste largement contribué à faire élire (souvenons-nous de la lettre des Présidents d’Université adressée, par les moyens de communication institutionnels à leur disposition, aux étudiants, entre les deux tours, appelant à voter Macron, au mépris donc de toutes les règles les plus évidentes de l’obligation de réserve).
Cette brusque prise de conscience de Macron n’est, comme d’habitude, qu’un leurre, comme le fut sa subite révélation en mode Bernadette Soubirous quant aux bienfaits du souverainisme : on a pu voir que, concrètement, il n’en était rien, tout n’est que leurre dans la société du Spectacle où se meut cet artifex 2.0. Macron dit, comme un comédien, ou un logiciel plus ou moins intelligent, ce qu’il croit qu’il faut dire à un moment donné.
Le paradigme communautariste, violemment anti-patriote et populicide, la comédie d’un prétendu progressisme mondialiste qui n’est que la violente soumission des plus fragiles, la stigmatisation des adversaires souverainistes en ennemis, c’est très exactement sur ce programme qu’il s’est fait élire, car, redisons-le, le logiciel idéologique du macronisme est le gauchisme culturel dont il est issu : le fantasme du libre marché et les donneurs d’ordre de Macron auprès desquels il est allé prendre conseil, dit-on, ces derniers jours, ont besoin de cette idéologie qui fabrique des marchés de niche et atomise les peuples tant méprisés et les nations tant honnies.
A propos d’atomisation, j’avais, très tôt dans mon soutien aux gilets jaunes qui étaient, avant leur phagocytage (voulu par le pouvoir) par les mouvements violents et stupides d’ultra-gauche et autres blacks blocs exécutant les basses besognes du pouvoir, insisté sur l’immondice que constituait, de la part de la Macronie, le fait d’avoir monté la police, à la base républicaine, contre son propre peuple. Cette police découvre, certes un peu tard mais il n’est jamais trop tard, qu’elle s’est fait cocufier, instrumentaliser pour servir les intérêts d’un pouvoir sans scrupules, et que, lorsqu’elle a cru « sauver la République » qui était soi-disant attaquée par un transpalette (pendant que son représentant du moment se transpaluchait dignement), elle ne faisait que préparer son propre tombeau.
La police est là pour protéger le peuple français de la délinquance, pour protéger les faibles, non pas pour protéger les intérêts des forts. A ce titre, elle fait rempart contre la loi du plus fort et de la jungle qui règne dans les territoires perdus de la République lorsque, précisément, la loi s’en retire, par lâcheté, par électoralisme (comme ce LREM de Vénissieux qui s’allie avec l’islamisme erdoganien avec l’onction de la majorité macroniste…), par esprit de soumission, par haine de soi. La police et la polis ont partie liée, comme ne l’ont pas compris les mutants (de tous bords) de Minneapolis la mal nommée. Qu’elle se réveille enfin en réalisant et se souvenant qu’elle fait partie du peuple sur lequel elle a tapé est une excellente chose : qu’elle rejoigne les infirmières, pompiers, ouvriers, retraités sur lesquels elle s’est déchaînée pendant des mois en appliquant les ordres d’une hiérarchie définitivement décrédibilisée dans sa course aux prébendes et aux officines qui permettent de faire progresser sa petite carrière.
Quant à la Macronie, ce fatras informe de post-socialistes mélés de droitards gamellards et opportunistes qui n’ont JAMAIS pris la défense du peuple, sous la houlette des deux têtes de l’exécutif, nos Heckel et Jekel de l’Inrépublique, elle est en train de parvenir à ce qu’elle a tant contribué à produire : l’atomisation généralisée du pays, la division des Français, et, surtout, elle commence à tâter, un peu tard, les limites de son propre discours coupablement soumis aux minorités agissantes : la Macronie est bien cette République mise à genoux devant le communautarisme, qui, à l’image des Belloubet, Castaner et autres figurines pathétiques qui nous font honte, se sont empressées de taper sur le peuple français et de s’incliner devant la racaille dont le peuple ne veut plus entendre parler et dont il subit, pour le moment silencieusement, les derniers assauts hystériques.
Ce monde délirant, racialisé, complaisant envers la délinquance, a largement été co-produit par la Macronie qui en a besoin pour régner, quand bien même celle-ci s’apercevrait, mais un peu tard, que sa créature lui a désormais échappé.
On ne se débarrassera pas de l’une sans se débarrasser de l’autre, quelles que soient les manipulations et le mauvais jeu d’acteur qui nous seront encore servis dimanche.
Cela prendra le temps qu’il faut mais le peuple français sera au rendez-vous pour préserver, son patrimoine attaqué, son histoire, et son avenir.
via France : un État en phase de décomposition avancée. – Vu du Droit