La NSA aurait découvert l’identité réelle du mystérieux créateur du Bitcoin

Un article effrayant quant aux libertés publiques… Regardez bien :

La NSA aurait découvert l’identité réelle de Satoshi Nakamoto Le mystérieux créateur du Bitcoin, par Michael Guilloux

Source : Developpez.com, Michael Guilloux, 29-08-2017

Satoshi Nakamoto, qui se cache derrière le pseudonyme utilisé par le créateur du Bitcoin ? Ce personnage est resté très mystérieux jusque l’année dernière, quand un Australien du nom de Craig Wright a revendiqué la paternité de la célèbre cryptomonnaie. Expert en cryptomonnaie, Craig Wright était déjà fortement soupçonné d’être le père du Bitcoin fin 2015 ; un statut qu’il a voulu prouver l’an dernier à travers la signature numérique de ses messages : la clé associée au Bloc 9, la seule clé définitivement connue comme étant associée au pseudonyme Satoshi et qui a servi à envoyer des bitcoins à Hal Finney, l’un des pionniers et le premier développeur identifié après Satoshi Nakamoto en 2009.

Les preuves apportées ont convaincu de nombreux experts, y compris ceux de la Bitcoin Foundation, pour qui Craig Wright est bel et bien le père du Bitcoin. Il y avait toutefois des développeurs et experts en cryptographie qui sont restés sceptiques, estimant que les informations qu’il a fournies sont difficilement vérifiables. Craig Wright a donc décidé d’apporter une « preuve extraordinaire » qui convaincrait les sceptiques qu’il est bien le créateur du Bitcoin avant de se rétracter, expliquant qu’il n’en avait pas le courage.

Des doutes continuent donc de planer sur l’identité réelle de Satoshi Nakamoto. Mais il semble que ce n’est pas le cas pour le département américain de la sécurité intérieure (DHS), d’après Alexander Muse, un entrepreneur américain qui a fondé plusieurs entreprises d’Internet, y compris LayerOne, ShopSavvy, Architel et ViewMarket (entre autres). Son entreprise la plus récente, Sumo Ventures, investit dans des start-ups en démarrage.

D’après une source de Muse au DHS, la NSA a pu déterminer l’identité réelle de Satoshi Nakamoto en utilisant la stylométrie, qui est souvent utilisée pour attribuer la paternité à des documents anonymes ou contestés. « Satoshi a pris grand soin de garder son identité secrète en utilisant les dernières méthodes de chiffrement et d’obfuscation dans ses communications. Malgré ces efforts (selon ma source au DHS), Satoshi Nakamoto a donné aux enquêteurs le seul outil dont ils avaient besoin pour le trouver – ses propres mots », explique Alexander Muse. « Ce n’était pas la première fois que des efforts avaient été faits pour déterrer l’identité de Satoshi en utilisant la stylométrie. Plusieurs journalistes et membres de la communauté de Bitcoin ont utilisé divers outils de stylométrie open source pour tenter de découvrir la véritable identité du créateur de Bitcoin », dit-il. Mais ils étaient limités, simplement parce qu’ils n’avaient pas le potentiel de la NSA : une énorme capacité de collecte d’emails et des supercalculateurs.

Satoshi Nakamoto

Comment la NSA a-t-elle identifié celui qui se cache derrière le pseudonyme Satoshi Nakamoto ?

« En utilisant la stylométrie, on peut comparer les textes pour déterminer la paternité d’un travail particulier. Tout au long des années, Satoshi a écrit des milliers de messages et emails dont la plupart sont publiquement disponibles », explique l’entrepreneur américain. D’après sa source, la NSA a pu utiliser la méthode de stylométrie de l’invariance de l’auteur pour comparer les écrits « connus » de Satoshi à des trillions d’échantillons de texte de personnes à travers le monde. La NSA aurait d’abord identifié les 50 mots les plus courants dans les textes de Satoshi, puis décomposé son texte en 5000 morceaux de mots pour analyser chacun afin de trouver la fréquence de ces 50 mots.

Ce premier travail a permis de créer un identifiant unique de 50 chiffres pour chaque morceau de texte écrit par le créateur de Bitcoin. La NSA a ensuite placé chacun de ces identifiants dans un espace de dimension 50 et les a projetés dans un plan en utilisant une analyse en composantes principales (ACP). « Le résultat est une empreinte digitale de tout ce qui a été écrit par Satoshi qui pourrait être facilement comparée à tout autre texte », raconte Alexander Muse. Mais ce n’est que la première partie du boulot.

« La NSA a ensuite pris des emails et des textes recueillis dans le cadre de ses efforts de surveillance de masse », poursuit-il. D’abord par le biais de son programme PRISM (un programme américain de surveillance électronique par la collecte de renseignements à partir d’Internet et d’autres fournisseurs de services électroniques) et ensuite à travers MUSCULAR, un autre programme de surveillance électronique des services de renseignements britannique (GCHQ) et américain (NSA), révélé par Edward Snowden. MUSCULAR a permis au GCHQ d’intercepter les flux de données qui transitent dans les câbles en fibre optique qui relient les différents centres de traitement de données des entreprises comme Google, Yahoo et Amazon. Le volume traité – des dizaines de gigaoctets par jour – était ensuite mis à disposition de la NSA.

À partir de là, pour trouver la véritable identité de Satoshi, la NSA a placé des trillions de textes de plus d’un milliard de personnes dans le même plan que les écrits du créateur de Bitcoin. D’après la source de l’entrepreneur américain, ce travail a pris moins d’un mois et ils ont effectivement pu découvrir l’identité réelle de Satoshi.

Mais pourquoi se donner tant de peine juste pour identifier Satoshi ? D’après la source, c’est parce que l’administration Obama était préoccupée par le fait que Satoshi puisse être un agent de la Russie ou de la Chine et que Bitcoin puisse être un jour utilisé contre les États-Unis. Cela dit, qui est donc Satoshi Nakamoto ? Toujours pas de réponse : « Pour autant que je puisse le dire, Satoshi n’a pas violé les lois et je ne sais pas si la NSA a déterminé qu’il était un agent de la Russie ou de la Chine ou simplement un crypto-hacker japonais », explique Alexander Muse.

Source : Developpez.com, Michael Guilloux, 29-08-2017

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Vous l’aurez compris, l’intérêt principal de l’article est : “La NSA a placé des trillions de textes de plus d’un milliard de personnes”, soit plusieurs milliers de mails par personne, pour plus d’un milliard d’humains !

1 milliard d’humains…

Quand vous enlevez :

  • les enfants
  • les séniors
  • les pauvres peu ou pas connectés

vous devez être pas loin d’un milliard d’habitants restants…

La NSA stocke donc impunément les mails volés de presque tout le monde…

Et le plus incroyable c’est que nous, et nos gouvernements, ne nous indignons pas, et n’exigeons pas que nos données personnelles stockées outre-atlantique sans raison soient supprimées.

Inquiétant futur dans ces conditions…

 

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