« Le Reich En Marche » : les permanences LREM de plus en plus visées

LREM condamne des inscriptions… mais pas les violences policières contre les Français

Tandis que les blessés se multiplient parmi les manifestants contre le gouvernement, la permanence de Guillaume Rouger, candidat LREM aux municipales à Evreux, a été prise pour cible ce week-end avec plusieurs inscriptions l’assimilant au régime nazi.

« Le Reich en Marche », « LREM collabo », « Macron assassin », voilà le genre d’inscriptions que le candidat aux municipales, Guillaume Rouger, a pu découvrir sur la voie publique devant sa permanence ce week-end. Ce dernier a aussitôt condamné ces actions et a porté plainte.

Cet ingénieur de 35 ans, référent pour son parti dans l’Eure, pense même que « certains veulent le faire taire » et affirme qu’il ne « lâchera jamais ce combat pour sa ville ». Très vite, et comme souvent dans ce genre d’affaire, le macroniste a été soutenu par Les Républicains, ici par l’intermédiaire du maire local, Guy Lefrand. Son futur « adversaire » a aussitôt condamné des « acte lâches et haineux » et a indiqué que ces « attaques personnelles » n’avaient « rien à faire dans le débat ». Sans doute évoque-t-il le débat pour savoir qui sera le plus libéral des deux… Le délégué général d’En Marche, Stanislas Guérini allait même jusqu’à évoquer « une minorité violente » qui veut « empêcher le débat démocratique ».

Ce genre d’affaire n’est pas une première en France, loin de là. Depuis 2017, elles touchent particulièrement les représentants de la majorité présidentielle. Cet été, le figaro, recensait déjà pas moins de 143 actes malveillants envers les permanences de 121 députés, soit un tiers de l’assemblée. Depuis le début de l’année, de nombreux autres incidents du même genre ce sont d’ailleurs produits, marquant la contestation envers le parti d’Emmanuel Macron.

Alors que le gouvernement est resté sourd à la volonté massive du peuple français d’instaurer le référendum d’initiative citoyenne (RIC), ainsi qu’à son rejet de la réforme des retraites, il semble donc que d’autres moyens d’expression de leur colère s’installent.

Edouard Philippe « Il faut parfois utiliser la force pour ramener l’ordre »

Lorsqu’il s’agit de condamner les dégâts matériel, les représentants de LREM et de LR sont toujours très présents. En revanche, lorsqu’il faut condamner les violences policières qui ne cessent d’émailler les diverses manifestations des derniers mois, on se bouscule moins dans les rangs du gouvernement. Au contraire même, dans une interview pour France 2,  le premier ministre français a déclaré qu’il « faut parfois utiliser la force pour ramener l’ordre et il ne faut pas en avoir peur ». Cette déclaration va sans doute remettre de l’huile sur le feu après les divers incidents de la semaine.

On a ainsi pu assister par à des scènes de violences impressionnantes commises par les forces de l’ordre et à de nouveaux tirs de LBD controversés, notamment un tiré à bout portant. Le silence du pouvoir face à ces exactions reflète sans doute la vision du gouvernement de ce que Stanislas Guérini qualifiait de « débat démocratique »…

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