Ivermectine : le complotisme de l’Agence européenne des médicaments

Auteur(s): Dr Gérard Maudrux, pour FranceSoir
 

L’EMA, Agence Européenne du Médicament, face à la polémique entachant le rapport de Andrew Hill vient de sortir d’urgence un communiqué déconseillant l’utilisation d’Ivermectine dans la Covid. Décryptage.

Aucune démonstration, aucune preuve, aucune analyse ne vient étayer cette affirmation. Elle ne cite aucune étude chez l’homme, aucune méta-analyse rassemblant les résultats de toutes les études mondiales. Et pourtant il y en a : Kory et Marik aux US, Hill et Lawrie en GB, Pr Guillausseau en France (eh oui, et en français, d’un ancien des commissions d’AMM !), Nardelly en Italie,…  Quand j’affirme, j’apporte des éléments, des preuves, ici non. C’est comme cela, parce que je l’ai dit, et la presse va reprendre cette position, sans preuves, c’est le but.

Ensuite elle reconnaît n’avoir été saisie d’aucune demande concernant cette autorisation. Alors pourquoi ce communiqué ? Il y a bien quelqu’un qui lui a demandé de le faire, à défaut d’avoir été interrogée pour constituer un dossier ? Attitude plus qu’étrange, évoquant un communiqué télécommandé.

Près de 60 études de par le monde, et cela est insuffisant, il faut d’autres études, on entend cela partout dans ce complot contre l’Ivermectine. Combien d’études leur a-t-il fallu, aux mêmes pour valider le Remdesivir, le Bambalaba ? Avec moins de preuves d’efficacité, apportées par le seul labo commercialisant et non par des médecins indépendants sans conflits d’intérêts ? Avec plus d’effets secondaires minimisés par les labos et aucune expérience de l’innocuité de ces produits à long terme à l’inverse de l’Ivermectine ? De qui se moque-t-on quand on sort un tel argument ? Et tout le monde va gober cette manipulation des esprits et s’appuyer sur cette non démonstration.

De qui se moque-t-on quand on parle de toxicité possible de l’Ivermectine alors qu’il suffit d’aller voir la base de données des effets secondaires de l’OMS pour constater, que c’est de très loin un des produits le plus sûr au monde (200 fois moins mortel que le Doliprane sur 30 ans d’études) ? Même Merck, qui a dénigré son produit sur sa possible toxicité (car développe 2 nouveaux produits et un vaccin en partenariat) a oublié qu’en 2002 il avait fait une étude avec 10 fois la dose sans aucun souci.

Ce communiqué de l’EMA, pour appuyer son affirmation ne cite qu’une étude : celle faite in vitro, toujours la même. Je crois entendre le discours de dame Costagliola qui la cite toujours en premier et elle seule, sans jamais commenter les études comme celle de Carvallo avec 100% d’efficacité en prophylaxie chez 800 personnes exposées, contre 58% de contaminatiions dans le groupe témoin.

Alors que nous parlons, nous débattons d’études et d’efficacité chez l’homme, incapables d’en discuter, ces gens-là parlent d’études dans les boîtes de Pétri pour détourner le débat ! Ils sont en retard d’une guerre, nous ne sommes plus en phase d’expérimentation en labo, cette étude, qu’elle soit bonne ou mauvaise, a permis des études chez l’homme, et c’est sur ces études chez l’homme, leurs résultats qu’il faut se pencher ! Depuis hier la FDA cause AstraZeneca d’avoir utilisé des “données obsolètes” pour ses études, je ne sais pas de quoi ils parlent, mais ici, le terme de données obsolètes pour déformer la réalité est tout à fait adapté !

Alors pourquoi ? Pourquoi cherche-t-on à gagner du temps alors qu’il y a un consensus indiscutable sur l’efficacité de l’Ivermectine ? Je ne sais pas si c’est vrai, mais j’ai entendu parler d’une levée de fonds (23 ou 28 milliards) en préparation pour ces organismes. Il ne faudrait pas déplaire aux bailleurs potentiels.

L’avenir nous dira si cette information est fondée ou non, en tous cas ce communiqué est bizarre, et a une odeur de complot contre l’Ivermectine.

Auteur(s): Dr Gérard Maudrux, pour FranceSoir

Source : Ivermectine : le complotisme de l’Agence européenne des médicaments

 


Le Dr Gérard Maudrux, chirurgien urologue, président de la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) pendant 18 ans, affirme que les études sur l’ivermectine qui démontrent son efficacité ont été sciemment mises sous le boisseau.

Selon le Dr Maudrux, l’INSERM connaissait déjà depuis les mois de mars et avril 2020 les bienfaits de cette molécule. Pire, la France est intervenue pour faire modifier les conclusions d’un rapport remis il y a quelques jours à l’OMS pour que l’organisme international se prononce sur l’ivermectine. Explosif.

Pendant ce temps, ce lundi 22 mars même, l’Agence européenne déconseillait l’utilisation de l’ivermectine dont les effets indésirables et une éventuelle toxicité peuvent ne pas être exclus. Coïncidence.

Source : E&R

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